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Pour la quatrième année consécutive, la Belgique alloue 2 millions d'euros au Service d'action contre les mines des Nations unies (UNMAS) pour ses activités en Irak et en Syrie. Grâce à ce soutien, nous offrons aux personnes vulnérables la possibilité de renouer avec une vie active. En effet, de nombreuses mines antipersonnel sont disséminées sur les routes, les champs agricoles ou près des écoles.
En outre, cette aide consolide le succès de la Coalition internationale contre Daesh. Les fonds seront utilisés pour le déminage, l'éducation aux risques et l'assistance aux victimes.
Quels besoins ?
Les besoins en matière de déminage en Syrie et en Irak restent considérables, étant donné que la plupart des victimes des mines antipersonnel sont des civils.
En Syrie, il y a eu en moyenne environ 4 incidents de débris explosifs chaque jour en 2021. L'UNMAS y a fait de grands efforts quant à l'éducation aux risques, l'assistance aux victimes et la cartographie des mines. Un nouveau financement permet d’élargir le champ d’action des opérations de déminage.
En Irak, des acteurs nationaux du déminage travaillent déjà de façon très efficace. L'UNMAS aide à renforcer les capacités locales pour assurer la durabilité des résultats. En 2021, l'UNMAS a déminé plus de 5 millions de mètres carrés en Irak et 9.000 restes de guerre ont été neutralisés. Ce travail peut désormais se poursuivre.
Une approche sensible au genre
La Belgique met l'accent sur la mise en œuvre d'une politique de déminage sensible à la dimension de genre et salue donc les efforts déployés par l'UNMAS en ce sens. Le déploiement de démineuses et l'intégration de femmes dans la structure de gestion de l'UNMAS montrent aux communautés locales comment les barrières entre les sexes peuvent être abolies au profit de l'ensemble de la communauté.
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