Sécurité / info routière
L'état des routes s'est amélioré depuis quelques années. La liaison routière avec l’Afrique du Sud est généralement en excellent état (système de péage, à payer en espèces, en Rand sud-africain ou en Metacais mozambicain), et la route littorale (EN1) est globalement en bon état. Des travaux routiers peuvent entraîner des délais substantiels. La route vers le Swaziland est en bon état, sauf la partie entre Boane et Moamba, où le trafic peut être perturbé. La route nationale entre Beira et la frontière avec le Zimbabwe est en mauvais état entre Beira et Inchope (croisement avec la route nationale 1). Le reste du réseau routier (vaste) est surtout constitué de pistes qui, pendant la saison des pluies (janvier-mars), ne sont praticables qu’en véhicule 4X4. Contrôlez régulièrement la pression des pneus et les niveaux d’huile et d’eau.
Il y a actuellement davantage de travaux d’infrastructure et de construction à Maputo-ville et sa région. La route littorale qui lie Maputo à Maracuene (direction nord) est presque finalisée : plusieurs bandes de circulation, des ronds-points et une signalisation claire – y inclus la limitation de la vitesse – seront prévus.
Le passage du poste frontière de Kosi Bay/ Ponta do Ouro (frontière avec l’Afrique du Sud / Kwazulu Natal et le Mozambique) est praticable uniquement, côté mozambicain, avec des 4x4. Le risque d’ensablement reste élevé même pour ce type de véhicule sur une grande partie de la piste qui mène de Kosi Bay à Maputo.
Le passage du poste frontière de Komatipoort/ Ressano Garcia (frontière avec l’Afrique du Sud / Limpopo – N 4 et le Mozambique) peut être chaotique pendant les jours fériés sud-africains, les weekends et les congés scolaires. De longues files (souvent de plusieurs heures) sont normales. Assurez-vous d’avoir de l’eau potable suffisante. Les documents de bord de la voiture sont obligatoires. Vous devez compléter un formulaire « importation de véhicule » qui sera cacheté par l’immigration mozambicaine et qui devra être montré à l’immigration lors du passage de la frontière (entrer et quitter le pays).
Le programme de déminage au Mozambique est à présent finalisé. Le risque sur des voies secondaires et pistes est donc fortement réduit. Il faut noter également que lors de la saison des pluies (de novembre à avril) certains chemins deviennent impraticables.
A l'intérieur des villes, les routes sont souvent dans un mauvais état. La signalisation routière est déficiente. Il faut faire preuve d'attention constante à l’égard de la conduite nonchalante de certains conducteurs. Les déplacements de nuit sont à limiter dans les villes et à déconseiller en dehors. Il y a un risque réel de car-jackings, surtout des voitures de luxe. Il convient de rouler avec les fenêtres fermées et les portes verrouillées. Il est fortement recommandé de souscrire à une assurance qui couvre ce genre de dégâts.
Les conducteurs doivent respecter scrupuleusement les limites de vitesse (60 km/h en agglomération, 120 km/h sur les routes nationales), car les radars et les contrôles de police sont nombreux et strictes. Les agents ne parlent souvent que le portugais. Les conducteurs doivent disposer d’un permis de conduire international en cours de validité et si possible, pour ceux qui s’établissent dans le pays pour un long séjour, d’un permis mozambicain. Chaque véhicule doit disposer de 2 triangles de signalisation et d’un gilet fluorescent.
Les étrangers doivent avoir sur eux les originaux de leurs documents d’identité (passeport ou titre de séjour, permis de conduire). Des copies ne suffisent généralement pas et l’absence de documents originaux lors d’un contrôle d’identité peut avoir pour conséquence une incarcération préventive.
Une assurance au tiers est obligatoire. Elle peut être contractée aux frontières pour la durée du séjour.
Les postes de carburants peuvent être parfois très espacés.
Sécurité / info aérienne
Maputo est accessible depuis l’Europe via une escale à Johannesburg, Lisbonne ou Doha.
En mai 2017, l’Union européenne a retiré toutes les compagnies aériennes mozambicaines de sa liste noire des transporteurs aériens faisant l’objet d’une interdiction ou de restriction d’exploitation dans l’Union, compte tenu des progrès réalisés par le Mozambique en matière de sécurité aérienne.
Sécurité / info navigation
Avant d'embarquer sur un bateau, ou un ferry, il n'est pas inutile de vérifier l'état de l'embarcation. Les surcharges sont fréquentes et les gilets de sauvetage font généralement défaut.
La traversée par ferry-boat entre Maputo-ville et le péninsule de Catembe connait souvent des problèmes techniques qui causent des long temps d’attente des passagers sur les rives ou sur le bateau même. La vente des billets pourrait être problématique, et il n’est pas toujours clair où la file pour les voitures commence. Surtout pendant les weekends et les jours fériés mozambicaines, la situation pourra être chaotique, avec des longues files de passagers/voitures.
Depuis décembre 2010, des actes de piraterie (principalement commis par des pirates somaliens) ont été commis à plusieurs reprises le long des côtes du Nord du Mozambique (sud du Canal du Mozambique). Les petites embarcations (voiliers) sont très fragiles et exposées face aux attaques des pirates lourdement armés, au rayon d’action toujours plus large.
Il est recommandé à tous les bateaux de se conformer aux "Best Management Practices" et de s’enregistrer auprès du centre pour la sécurité maritime (corne de l’Afrique) d’EUNAVFOR (www.mschoa.org).
Sécurité / info ferroviaire et bus
Les chemins de fer sont en mauvais état et n’offrent aucune garantie de sécurité et de confort (à l’exception de la ligne Johannesburg-Maputo, 600km en 14h).
Le transport de bus entre les villes s’est fortement amélioré. Le transport public avec des « chapas » (minibus) à l’intérieur de la ville ou entre les villes est dangereux à cause de la conduite téméraire des chauffeurs et des vols à leurs bords.