La Belgique se félicite de l’organisation du Sommet africain sur le climat à Nairobi

Du 4 au 6 septembre, Nairobi accueille le premier Sommet africain sur le climat (« African Climate Summit »).

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Du 4 au 6 septembre, Nairobi accueille le premier Sommet africain sur le climat (« African Climate Summit »). La Belgique salue l’organisation de ce sommet et y voit le signal du leadership africain dans la lutte contre la crise climatique existentielle que nous connaissons, dans un esprit d’action collective et en privilégiant une approche orientée vers les solutions.

La Belgique, à travers son programme de coopération internationale, entretient un engagement de longue date avec l’Afrique en tant que partenaire prioritaire de notre action et de notre financement international en faveur du climat, comme l’illustrent plusieurs initiatives récentes.

Tout d’abord, en 2021, la Belgique a lancé un programme régional spécifique (2022-2026) de 50 millions d'euros sur le climat au Sahel en guise de contribution aux objectifs 2030 de l’initiative de la Grande muraille verte (« Great Green Wall »). Le programme vise à améliorer durablement les conditions de vie des populations vulnérables du Sahel à travers une gestion intégrée et la restauration des écosystèmes naturels. Ensuite, en avril 2023, la Belgique a décidé d'allouer 52,5 millions d'euros supplémentaires au Fonds pour les pays les moins avancés (« Least Developed Countries Fund »). Cette contribution bénéficiera largement aux pays africains. Enfin, en juin 2023, la Belgique et le Mozambique ont signé un accord de coopération de 25 millions d'euros pleinement engagé en faveur de la lutte contre le changement climatique.

Lors de ce Sommet africain sur le climat, la Belgique s'engage à hauteur de 24 millions d'euros pour un certain nombre de nouveaux projets qui seront lancés en 2023 et 2024 au Burundi, en Guinée, au Mali, au Sénégal et en Tanzanie. Ceux-ci contribueront à l'adaptation au climat dans les domaines de l’agriculture, des villes durables et de la biodiversité.

Outre ses contributions importantes au Fonds vert pour le climat (20 millions/an) et au Fonds pour l'environnement mondial (92,5 millions pour 2022-2025), la Belgique soutient également diverses initiatives telles que la Promesse climatique du PNUD, le Mécanisme de financement des observations systémiques (systèmes d’alerte précoce) et l’Initiative pour les forêts d’Afrique centrale, dont les pays africains sont les bénéficiaires directs.

« La majeure partie du financement climatique international de la Belgique est consacrée à l'adaptation climatique en Afrique sous forme de subventions », explique l'Ambassadeur Luc Jacobs, Envoyé spécial pour le Climat et l'Environnement qui représente la Belgique au sommet, ajoutant que « la Belgique investit principalement dans des projets climatiques qui renforcent les avantages liés à la biodiversité et à la gestion durable des forêts, qui soutiennent une agriculture résiliente et intelligente face au climat ou qui favorisent le développement urbain durable ».
 

Enabel conseille le Mozambique pour le Sommet africain sur le climat


Dans le cadre du Sommet africain sur le climat 2023, le gouvernement mozambicain, en collaboration avec Enabel, l'agence belge de développement, et la Tony Blair Institution for Global Change, organise une table ronde sur la transition énergétique au Mozambique.

La table ronde est présidée par la ministre mozambicaine de la Terre et de l’Environnement, Mme Maibaze. Enabel facilite la participation au sommet sur le climat d'un certain nombre d'experts mozambicains du ministère de l'Énergie et du fonds énergétique FUNAE. Par ailleurs, dans le cadre de la coopération gouvernementale belge avec le Mozambique, les experts climat d'Enabel conseillent le gouvernement mozambicain sur la transition énergétique et les marchés du carbone, et le guident dans ses discussions bilatérales avec d'autres participants tels que les organisations multilatérales et les donateurs bilatéraux.

Le Mozambique ambitionne de se positionner comme une destination d’excellence en Afrique pour les investissements dans les infrastructures d’énergies renouvelables et l’industrialisation verte. La table ronde vise à informer les partenaires potentiels sur les opportunités d'investissement.

Le développement du potentiel hydroélectrique afin d’accélérer la transition énergétique verte devrait contribuer à atténuer l’impact de l’accélération du changement climatique, qui est le plus ressenti par les pays à faible revenu. Cela devrait également permettre de se concentrer sur la préservation et la promotion d’un niveau de vie digne pour tous.
 

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