Priorités belges en matière de droits humains lors de la 58e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU

Du 24 février au 4 avril 2025 se tiendra à Genève la 58e session du Conseil des droits de l'homme de l'Organisation des Nations Unies (ONU).

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Du 24 février au 4 avril 2025 se tiendra à Genève la 58e session du Conseil des droits de l'homme de l'Organisation des Nations Unies (ONU). De 2023 à 2026, la Belgique siège pour la troisième fois à cet organe de défense des droits humains le plus important au monde. Le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement, Maxime Prévot, assistera à l'ouverture de la 58e session le 25 février, afin de présenter les priorités de la Belgique dans le domaine des droits humains.

En effet, la protection et la promotion des droits humains sont et restent une priorité de la politique étrangère belge. L'engagement de la Belgique auprès du Conseil des droits de l'homme en est une illustration concrète. C'est pourquoi la Belgique est d’ores et déjà candidate à un nouveau mandat pour la période 2031-2033.

Pour le ministre Prévot, « la défense des droits humains est bien plus qu'une priorité, c'est une responsabilité morale. Aujourd’hui, aux quatre coins du monde, ces droits sont de plus en plus bafoués : les droits des femmes, de la communauté LGBTQIA+, toute forme de racisme, … La Belgique s'oppose également fermement à la peine de mort, une pratique qui nie la dignité humaine et sape les valeurs universelles sur lesquelles repose notre société et qui est pourtant encore présente dans plusieurs dizaines de pays dans le monde. Nous continuerons à lutter pour un monde où justice et compassion prévalent sur la violence. »

Au cours du mandat actuel, la Belgique s'est spécifiquement engagée dans les domaines suivants :

  • l'état de droit et le renforcement de l'obligation de rendre des comptes ;
  • la promotion de l'espace civique et la protection des défenseurs des droits humains ;
  • l'égalité entre les femmes et les hommes et la lutte contre les discriminations.

Ces thèmes sont le fil conducteur du mandat belge et continueront d'être une priorité en cette dernière année de notre mandat. C'est d'autant plus important à l'heure où le multilatéralisme et l'universalité des droits humains sont menacés et où un partenaire traditionnel comme les États-Unis a choisi de ne plus s'engager au Conseil des droits de l'homme. Le respect des principes du droit international, ainsi que la protection et la promotion des droits humains et de nos valeurs démocratiques, n'en sont pas moins la meilleure garantie de la paix, de la sécurité et du développement durable.

La 58e session du Conseil des droits de l'homme abordera à la fois des questions géographiques et thématiques. Entre autres, la situation des droits humains en Afghanistan, dans les territoires palestiniens occupés, en République démocratique du Congo, au Mali, en Ukraine, en Syrie et en Biélorussie sera suivie de près par la Belgique. Nos priorités thématiques sont les droits de l'enfant, la lutte contre la peine de mort et la protection des défenseurs des droits humains. Comme toujours, les positions belges seront déterminées en concertation avec les partenaires de l'UE.

Le ministre Prévot s'adressera au Conseil des droits de l'homme lors de la partie ministérielle du 25 février. Lors d'une table ronde sur la peine de mort, il s'exprimera également au nom des huit pays qui s’engagent conjointement sur ce thème. La Belgique est un fervent défenseur de l'abolition universelle de la peine de mort et, avec ses partenaires, présentera une nouvelle résolution sur la question de la peine de mort au Conseil des droits de l'homme en septembre 2025. La ministre participera également à un événement sur la situation préoccupante des droits de la personne en Ukraine à la suite de l'invasion russe. Plusieurs rencontres avec des homologues et des représentants des organisations internationales présentes à Genève sont aussi prévues. Enfin, le ministre a l'intention de s'adresser à la Conférence du désarmement des Nations Unies.
 

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