Belges en détresse

La Belgique est représentée à travers le monde par plus d’une centaine d’ambassades (situées dans les capitales) et consulats. En outre, il existe de nombreux consulats honoraires dont les compétences sont plus limitées. Généralement recrutés au sein de la population locale, les consuls honoraires rendent leurs services bénévolement, possèdent rarement la nationalité belge et ne pratiquent pas toujours nos langues nationales.

Les Ambassades, consulats et consulats honoraires peuvent vous prêter assistance dans les situations définies par la loi assistance (voir chapitre 13), à savoir :

1. décès d’un Belge
2. accident grave survenu à  un Belge
3. crime grave dont est victime un Belge 
4. disparition inquiétante d’un Belge
5. arrestation ou détention d’un Belge  (voir la brochure ci-dessous)
6. situation de détresse extrême dans laquelle se trouve un Belge
7. crise consulaire majeure 
8. enlèvement international d’enfants lorsque l’enfant et/ou un des parents de celui-ci sont Belges (voir document ci-dessous)

Si vous ou un de vos proches est victime d’un attentat à l’étranger, vous trouverez toutes les informations utiles via le « Guide pour les victimes belges d’une attaque terroriste à l’étranger ».

Vous trouverez dans le document ci-dessous quelques exemples concrets de ce que nos représentations peuvent ou ne peuvent pas faire pour vous aider. 

Lorsque la Belgique ne dispose pas d’une représentation dans le pays où vous vous trouvez en détresse, vous pouvez vous adresser à n’importe quelle autre représentation d’un pays européen dans le cadre de l’assistance consulaire européenne.

Concrètement, il s’agit des ambassades ou consulats (pas consulats honoraires) des États membres suivant : Allemagne, Autriche, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et Suède.

Leur assistance se limite également aux situations d’urgence décrites dans la loi assistance (voir ci-dessus).

Cette entraide consulaire entre États membres de l’Union européenne ne peut, bien entendu, vous garantir un accueil dans votre langue. En général, une langue européenne courante sera pratiquée.