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La Belgique est résolument engagée pour un monde libre d’arme nucléaire qui doit être atteint par des efforts globaux, réciproques et graduels.
Pour elle, le Traité de non-prolifération (TNP) reste la pierre angulaire du régime mondial de non-prolifération et de désarmement nucléaire. Il a été ratifié par notre pays ainsi que par l’ensemble des membres de l’OTAN. C’est pourquoi, tout en respectant ses engagements et obligations au sein de l’OTAN, la Belgique souhaite jouer un rôle proactif à la Conférence d’examen du TNP en août 2021. Avec les alliés européens de l’OTAN, elle vérifiera comment renforcer le cadre multilatéral de non-prolifération. S’agissant de la formulation de la position européenne, notre pays s'y engagera dès le départ, en accordant une attention particulière aux mécanismes de contrôle du désarmement et à la réduction des risques nucléaires.
Le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires des Nations Unies (TIAN), au sujet duquel une résolution a été votée à l’Assemblée Générale des Nations Unies ce 7 décembre, pourrait donner un nouvel élan au désarmement nucléaire multilatéral, mais il n’est pas l’outil adéquat pour atteindre nos objectifs d’initier des efforts globaux, réciproques et graduels.
C’est pourquoi la Belgique maintient un vote contre cette résolution en cohérence avec ces principes et en adéquation avec les alliés de l’OTAN. La Belgique constate qu’aucun pays possédant l’arme nucléaire n’y a adhéré, ni ses alliés de l’OTAN. Il est évident que de véritables efforts de désarmement doivent inclure les pays possédant l’arme nucléaire.
En outre, le TIAN ne contient pas de mécanisme de mise en œuvre ni de vérification des engagements des Etats parties. En l’absence d’un accord tangible et vérifiable, la Belgique reste pleinement engagée dans la politique de dissuasion de l’OTAN.
La Belgique reste néanmoins fortement engagée en faveur d’un monde libre d’arme nucléaire.
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