Meryame Kitir plaide pour un accès équitable aux anti-douleurs sûrs dans le monde entier

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En marge de la 64e session de la Commission des Nations Unies sur les stupéfiants (CND), la Belgique a organisé avec d'autres partenaires un événement sur l'accès équitable aux médicaments contrôlés en temps de crise.

Malheureusement, la pandémie n'a fait qu'accroître les inégalités existantes en matière d'accès aux soins de santé. La ministre de la coopération au développement, Meryame Kitir, a donc appelé à une action immédiate pour garantir l'accès mondial à des soins de santé de qualité, y compris l'accès à des anti-douleurs sûrs.

En 2015, on estime que 65 millions de personnes ont été confrontées à de graves souffrances en raison d'un accès très limité aux anti-douleurs appropriés. La grande majorité de ces personnes vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Au sein de ce groupe, les enfants sont également les plus durement touchés.

Cette inégalité a également pour effet pervers de pousser ces personnes à chercher du réconfort dans des produits médicaux falsifiés, qui représentent eux-mêmes un risque supplémentaire pour la santé. Par exemple, dans les pays qui n'ont pas encore accès aux vaccins COVID sûrs, nous voyons se développer un vaste marché pour les vaccins falsifiés. "Seule la coopération internationale nous permettra de lutter contre ces pratiques néfastes", déclare la ministre Kitir.

Depuis des années, la Belgique est proactive dans la promotion de l'accès aux médicaments réglementés, y compris les anti-douleurs, et dans la lutte contre les produits médicaux falsifiés. Notre pays a été l'un des initiateurs de divers traités et instruments internationaux sur ce sujet. À l'initiative de la Belgique et de l'Australie, la CND a adopté l'année dernière une importante résolution visant à sensibiliser le public à ce problème et à s’y attaquer.

La Belgique soutient également les actions de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) sur le terrain, par exemple en République démocratique du Congo. Avec le soutien de la Belgique, l'ONUDC y renforce les capacités des autorités réglementaires nationales afin d'aider à empêcher les produits médicaux falsifiés de circuler librement sur le marché.

Comme la pandémie de Covid l'a montré une fois de plus, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour créer un cadre efficace afin d'améliorer l'accès mondial à des soins de santé de qualité et à des médicaments sûrs. Au sein de la Commission des Nations unies sur les stupéfiants, la Belgique travaille également, avec d'autres pays de l'UE, sur des questions telles que la réduction de la stigmatisation liée à la consommation de drogues. En tant que membre engagé, la Belgique est candidate à la présidence de cette Commission l'année prochaine et souhaite continuer à se concentrer sur ces questions importantes.

 

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