Voyager en Azerbaïdjan : Conseils aux voyageurs

Infrastructure information routière

Circulation à droite.

La circulation routière dans les villes est chaotique et les chauffeurs font parfois preuve d’un comportement irresponsable. Les risques d'accident sont élevés. Des accidents graves peuvent se produire dans des circonstances météorologiques difficiles (neige, pluie). La plus grande prudence est de mise. En dehors des villes, il y a aussi souvent des animaux sur la route.

Bien que la plupart des routes importantes du pays soient généralement bien entretenues, certaines routes situées en dehors des agglomérations urbaines sont dégradées. En dehors des villes, il n'y a pratiquement pas d'éclairage. Il n'est donc pas recommandé de conduire la nuit dans ces zones. 

Les radars sont particulièrement nombreux sur le réseau routier azerbaïdjanais. En cas d'excès de vitesse, une amende est immédiatement envoyée par SMS au propriétaire de la voiture. La plupart des sociétés de location récupèrent les amendes auprès du locataire.  

En cas d'accident de la route, un constat est dressé par la police (formalité qui peut prendre plusieurs jours). La prime de l’assurance obligatoire étant modique, les dommages matériels dépassant le montant de 5.000 AZN sont à la charge du propriétaire du véhicule concerné ou fautif. Lorsqu'il y a des victimes, il est impératif de prendre contact dès que possible avec la police, et fortement recommandé de contacter l’ambassade de Belgique à Bakou (voir infos pratiques).

Les taxis ne sont généralement pas équipés d’un compteur et n'acceptent que des paiements en espèces. Les voitures sont souvent en mauvais état (par exemple pas de ceintures de sécurité). Des applications telles que Bolt et Yango sont très populaires car elles simplifient la communication et le trajet. Le prix est également connu à l'avance et peut éventuellement être payé par carte via l'application. Uber peut être utilisé seulement avec une carte bancaire azerbaïdjanaise. L'application Uber habituelle ne fonctionne pas.

Info transport aérien 

L'aéroport international Heydar Aliyev est situé à 25 km de la capitale. Une navette régulière (Aero Express) relie l’aéroport au centre de Bakou. Des taxis officiels (London taxi rouge ou en couleur aubergine) sont également disponibles à l’aéroport. Ils fonctionnent sur base d’un prix fixe. Le guichet des taxis se trouve à la sortie du terminal 1. Afin d’éviter de longues négociations avec les chauffeurs ou bien des arnaques via Bolt ou Yango (où il faut payer bien plus que le prix affiché), il est recommandé de prendre un taxi officiel ou de réserver un transport à l’avance.

Les vols intérieurs sont uniquement assurés par la compagnie aérienne nationale, Azerbaijan Airlines (AZAL).

Info navigation 

Il existe des connexions par ferry avec le Kazakhstan et le Turkménistan depuis le port d’Alat (à 70 km de Bakou), mais les horaires ne sont pas toujours fixes. Il est préférable de se renseigner sur place car les informations disponibles en ligne sont limitées. Il est possible d’acheter des billets via le site web de la société ASCO.

Info ferroviaire et transports publics 

Le trafic ferroviaire est en général limité et lent. Il existe des connexion journalière rapide et confortable entre Bakou et Ganja et entre Bakou et Gabala. A partir de janvier 2025, une connexion rapide sera ouverte entre Bakoe et Sheki.

Il existe une bonne connexion ferroviaire entre Bakou et Tbilissi, qui est actuellement suspendue suite à la fermeture des frontières terrestres de l’Azerbaïdjan.

Il existe des connexions de bus entre les principales villes, mais leur organisation et confort sont imprévisibles.

A Bakou, le transport public est constitué d'un réseau bien développé .