-
Toujours valable le
-
Dernière mise à jour le
À l'heure actuelle, il n'existe aucune restriction de voyage liée au COVID au Burkina Faso, mais il est important d'être bien informé et préparé à voyager.
Lors de la préparation d'un voyage, il est donc essentiel de connaître les mesures applicables à la fois dans le pays de destination et dans les pays de transit.
Si vous tombez malade au cours d'un voyage, il est généralement conseillé de ne pas sortir tant que vous vous sentez malade. S'il s'agit d'un cas confirmé de COVID-19, soit par un autotest, soit par un diagnostic clinique de votre médecin généraliste, il est recommandé de rester dans votre logement et de vous isoler pour éviter toute propagation.
En cas de maladie, il est important de limiter la propagation du virus sur le plan social. Si vous devez sortir, il est fortement recommandé de rester à une distance d'au moins 1,5 mètre des autres. Portez un masque si vous rencontrez d'autres personnes, en particulier celles dont la santé est fragile et évitez les lieux très fréquentés.
Coûts/infrastructure soins médicaux
Les infrastructures médicales burkinabé sont en général de qualité médiocre et n'offrent qu'un service basique. La prise en charge en urgence est extrêmemnt limité. N'oubliez pas votre pharmacie de secours dûment remplie!
Risque eau potable et alimentation
Il est recommandé de consommer l'eau en bouteille et de bien laver les fruits et les légumes avec de l'eau en bouteille.
Vaccinations
Voir cette page
Risques de santé particuliers
Malaria / Paludisme
La malaria est endémique au Burkina Faso. Il est fortement conseillé de dormir sous une moustiquaire, d'utiliser des produits anti-moustiques contenant du DEET et de prendre un produit prophylactique pour les courts séjours. En fonction de votre état général, votre médecin vous indiquera le type de traitement le mieux adapté.
Dengue
Par périodes, des épidémies de dengue sévissent au Burkina Faso : la dengue se transmet par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes (une forte fièvre souvent accompagnée de frissons, de maux de tête, de nausées, de vomissements) ressemblent à ceux du malaria. Il n’existe par contre pas de traitement. La prise en charge repose sur la prise d’antidouleurs à base de paracétamol et le repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. Dans tous les cas, consultez un médecin.
Diarrhée du voyageur
Les mesures visant à prévenir la diarrhée du voyageur, telles le lavage des mains et la désinfection de l'eau potable, sont essentielles. Dans le traitement de la diarrhée, il est primordial de prévenir et de traiter la déshydratation. Pour prévenir la déshydratation, on peut utiliser des solutions salines spéciales, disponibles en pharmacie. Il vaut mieux éviter les anti-diarrhéiques en vente dans les pharmacies locales ; ceux-ci sont le plus souvent inefficaces voire même dangereux.
Bilharziose
Ne vous promenez pas pieds nus dans des eaux stagnantes.
Zika
Le virus Zika est transmis par le moustique Aedes Aegypti, qui pique surtout en journée. L'infection est le plus souvent asymptomatique mais les symptômes suivants peuvent se manifester: fièvre, maux de tête, éruptions cutanées, douleurs musculaires et articulaires, fatigue et yeux rouges. Il est recommandé aux voyageurs de se protéger contre les moustiques en utilisant un produit anti-moustiques contenant du DEET, en dormant sous une moustiquaire et en portant des vêtements longs.
Le virus est à l'origine de cas de microcéphalie chez le nourrisson. Il est dès lors recommandé aux femmes enceintes ou qui aspirent à l'être dans un futur proche de reporter leur voyage. Si celui-ci ne peut être postposé, nous les invitons à prendre contact avec leur médecin et à prendre toutes les précautions nécessaires afin de se protéger des piqûres de moustiques.
Par mesure de précaution, il est conseillé aux voyageurs revenant d’une zone où sévit l'épidémie d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant au moins deux mois après le retour.
Pour plus d’informations, veuillez consulter le site de l’Organisation Mondiale de la Santé, du SPF Santé Publique ou de l’Institut de Médecine Tropicale