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Tous les voyageurs doivent être conscients des risques pour leur santé lorsqu'ils voyagent. Il est important de vérifier votre destination avant de partir pour connaître les risques et vous préparer en conséquence.
Coûts/infrastructure soins médicaux
En général, l'infrastructure médicale privée au Chili est de bonne qualité, mais les soins médicaux y sont chers. Il est donc recommandé de souscrire une police d'assurance (de voyage ou supplémentaire) couvrant les frais médicaux et de rapatriement éventuels. Hors des centres urbains, les services de secours peuvent tarder à arriver sur le lieu d’un accident en raison des distances et des moyens de communications limités.
L'infrastructure médicale publique est à éviter. N'oubliez pas votre pharmacie de secours dûment remplie!
Vaccinations
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Risques sanitaires particuliers
La dengue
En mai 2023, le ministère chilien de la santé a déclaré une alerte sanitaire pour la présence ou le risque de présence du moustique Aedes Aegypti (moustique tigre) qui propage la Dengue, le Zika et la Malaria. Cette alerte couvre toutes les régions situées au nord de Santiago, y compris la région métropolitaine de Santiago.
Il est donc indispensable de se protéger en utilisant des produits anti-moustiques et en portant des vêtements (légers) à manches longues, surtout en été.
Vous trouverez d’avantage d’informationssur le site Internet du Ministère chilien de la Santé publique (en espagnol)
Le virus Zika
En 2014, l’Île de Pâques a connu une épidémie du virus Zika.
Début février 2016 trois cas de Zika ont été recensés au Chili. Il s’agissait de cas « importés », sans risque de contagion.
Il est recommandé de vous protéger surtout pendant la période estivale des piqûres des moustiques Aedes Aegypti, qui propagent cette maladie.
Plus d’informations sur le virus Zika peuvent être trouvées sur le site web du ministère chilien de la Santé (espagnol): www.minsal.cl.
Vous trouverez également plus de renseignements sur la prévention en matière de santé et notamment sur la Dengue et le Zika sur les sites web de l'Institut de Médecine Tropicale et de l’Organisation Mondiale de Santé
Pollution de l’air
Durant l’hiver (mai-août), et principalement dans les villes, la qualité de l’air tend à se détériorer fortement, ce qui peut constituer un risque pour les personnes ayant une santé fragile.
Altitudes élevées
Certaines zones touristiques du Chili se trouvent en haute altitude. Dès lors le voyageur qui veut s’y déplacer doit être conscient qu'il peut être victime du mal d'altitude (ou soroche/mal de montagnes). Celui-ci peut entraîner des graves symptômes (violents maux de tête, insomnie, troubles digestifs ou intestinaux, problèmes cardiaques). Même en bonne santé, celui qui souhaite parcourir les Andes doit vérifier préalablement que sa condition physique le lui permet. Il est également essentiel de se préparer à monter en altitude en buvant beaucoup d’eau plate et en dormant bien la veille.
En outre, il convient de se renseigner sur les risques de voyage liés à l'altitude avant votre départ, par exemple auprès de l'Institut de Médecine tropicale.
Hantavirus
La présence de l’Hantavirus s’étend au Chili, aussi bien géographiquement (entre La Serena, 500 km au nord de Santiago, et Punta Arenas) que quantitativement. Le virus est très agressif (mortel dans un quart à un tiers des cas de contamination) et se transmet soit suite à un contact avec la salive, l’urine ou les excréments de deux espèces de rats des champs, dont une avec une longue queue (dit « ratón de cola larga »), soit via les voies respiratoires suite à l’inhalation des émanations de leurs dépouilles.
L'infection par le virus se manifeste après une période d'incubation de maximum 45 jours de la même façon qu'une grippe, fièvre, toux, douleurs abdominales, musculaires et osseuses, vomissements, problèmes respiratoires. Ensuite, la maladie évolue rapidement vers un blocage de la respiration.
Il est vital que les personnes ayant été en contact avec l'habitat de ces rats ( tas de bois ou de pierres, granges, etc) au cours des 6 semaines précédentes consultent un médecin dès l'apparition des premiers symptômes.
Avant d'entrer dans des espaces restés longtemps fermés (maisons de campagne, dépôts de bois coupé), ceux-ci doivent être suffisamment ventilés. Les campeurs ont intérêt à s'abstenir de faire du camping sauvage, de camper à proximité des endroits cités précédemment ou dans une tente sans tapis de sol. Il leur est notamment conseillé de se désinfecter les mains avant de toucher des aliments, de boire uniquement de l'eau de bouteille, de conserver leurs aliments de façon hermétique et de laver et ranger leur vaisselle immédiatement après usage.
Plus de renseignements sur le site Internet du ministère chilien de la Santé publique (en espagnol): (1) Information générale sur le virus Hanta; (2) Situation actuelle de l’épidémiologie au Chili