Voyager au Chili : Conseils aux voyageurs

En voyage au Chili ? Découvrez nos conseils de voyage pour cette destination. Les conseils aux voyageurs ont valeur d’avis et ne sont pas contraignants.

Santé et hygiène au Chili

Informations sur la santé et l’hygiène au Chili.
  1. Toujours valable le
  2. Dernière mise à jour le

Tous les voyageurs doivent être conscients des risques pour leur santé lorsqu'ils voyagent. Il est important de vérifier votre destination avant de partir pour connaître les risques et vous préparer en conséquence. Lorsque vous préparez un voyage, il est essentiel de se renseigner sur les mesures applicables à la fois dans le pays de destination et dans les pays de transit.

 

COVID-19

Il n’existe à l'heure actuelle, pas de restrictions aux voyages au Chili liée au COVID.

Si vous tombez malade au cours de votre voyage, il est généralement conseillé de ne pas sortir tant que vous vous sentez malade. S'il s'agit d'un cas confirmé de COVID-19, soit par un autotest, soit par un diagnostic clinique de votre médecin généraliste, il est recommandé de rester dans votre logement et de vous isoler pour éviter toute propagation. Pour les cas confirmés de COVID-19, les mesures chiliennes exigent un isolement pendant cinq jours. Le jour 1 est le jour où vous avez commencé à développer des symptômes, ou le jour où votre test PCR était positif si vous n'avez pas de symptômes. Un contrôle par les autorités sanitaires est possible.

En cas de maladie, il est important de limiter la propagation du virus sur le plan social. Si vous devez sortir, il est fortement recommandé de rester à une distance d'au moins 1,5 mètre des autres. Portez un masque si vous rencontrez d'autres personnes, en particulier celles dont la santé est fragile, et évitez les lieux très fréquentés.


Coûts/infrastructure soins médicaux

En général, l'infrastructure médicale privée au Chili est de bonne qualité, mais les soins médicaux y sont chers. Il est donc recommandé de souscrire une assurance (voyage ou supplémentaire) couvrant les frais médicaux et de rapatriement éventuels. Les infrastructures médicales publiques sont à éviter. En dehors des centres urbains, les services de secours peuvent tarder à arriver sur le lieu d’un accident en raison des distances et des moyens de communication limités.

N'oubliez pas votre pharmacie de secours dûment remplie.


Vaccinations

Consultez l'avis de l'Institut de Médecine Tropicale.


Risques sanitaires particuliers

La dengue

En mai 2023, le ministère chilien de la santé a déclaré une alerte sanitaire pour la présence ou le risque de présence du moustique Aedes Aegypti (moustique tigre) qui propage la Dengue, le Zika et la Malaria. Cette alerte couvre toutes les régions situées au nord de Santiago, y compris la région métropolitaine de Santiago.

Il est donc indispensable de se protéger en utilisant des produits anti-moustiques et en portant des vêtements (légers) à manches longues, surtout en été.

Vous trouverez d’avantage d’informations sur le site Internet du Ministère chilien de la Santé (en espagnol).

Le virus Zika

En 2014, l’Île de Pâques a connu une épidémie du virus Zika.

Début février 2016 trois cas de Zika ont été recensés au Chili. Il s’agissait de cas « importés », sans risque de contagion.

Il est recommandé de vous protéger surtout pendant la période estivale des piqûres des moustiques Aedes Aegypti, qui propagent cette maladie.

Plus d’informations sur le virus Zika peuvent être trouvées sur le site web du ministère chilien de la Santé (en espagnol).

Vous trouverez également plus de renseignements sur la prévention en matière de santé et notamment sur la dengue et le zika sur les sites web de l’Institut de Médecine Tropicale et de l’Organisation mondiale de Santé

Pollution de l’air

Durant l’hiver (mai-août), et principalement dans les villes, la qualité de l’air tend à se détériorer fortement, ce qui peut constituer un risque pour les personnes ayant une santé fragile.

Haute altitude

Certaines zones touristiques du Chili se trouvent en haute altitude (entre 2.500 et 4.700 mètres au-dessus du niveau de la mer). Dès lors, le voyageur qui veut s’y rendre doit être conscient qu'il peut être victime du mal de l'altitude (ou  « soroche » / mal de montagnes). Celui-ci peut entraîner des graves symptômes, comme des violents maux de tête, insomnie, troubles digestifs ou intestinaux, ou des problèmes cardiaques. Une telle excursion est risquée pour les personnes souffrant de problèmes cardiaques ou d'une faible condition physique. Il est préférable d'effectuer un contrôle médical au préalable. Même si on se sent en bonne santé, celui qui souhaite parcourir les Andes doit s’assurer au préalable que sa condition physique le lui permet. Il est également essentiel de se préparer à monter en altitude en buvant beaucoup d’eau plate et en dormant bien la veille. Une grande prudence est de mise pour les excursions d'une journée qui impliquent de passer du niveau de la mer à une altitude élevée en quelques heures, comme le trajet entre la ville portuaire d'Arica et le lac Chungará (à 4 500 mètres d'altitude) dans le Parque Nacional Lauca. Il est préférable de le faire sous la conduite d'une agence professionnelle équipée de bouteilles d'oxygène.

En outre, il convient de se renseigner sur les risques de voyage liés à l'altitude avant votre départ, par exemple sur le site de l’Institut de Médecine Tropicale.

Hantavirus

L’hantavirus est en augmentation au Chili, tant d’un point de vue géographique (entre La Serena, 500 km au nord de Santiago, et Punta Arenas) que quantitatif. Ce virus est très agressif (mortel dans un quart à un tiers des cas de contamination) et se transmet soit suite à un contact avec la salive, l’urine ou les excréments de deux espèces de rats des champs (dont celui à longue queue appelé « ratón de cola larga »), soit par les voies respiratoires suite à l’inhalation des émanations des dépouilles de ceux-ci.

L'infection par le virus se manifeste après une période d'incubation de maximum 45 jours de la même façon qu'une grippe : fièvre, toux, douleurs abdominales, musculaires et osseuses, vomissements, problèmes respiratoires. Ensuite, la maladie évolue rapidement vers un blocage de la respiration.

Il est vital que les personnes ayant été en contact avec l'habitat de ces rats (tas de bois ou de pierres, granges, etc.) au cours des 6 semaines précédentes consultent un médecin dès l'apparition des premiers symptômes.

Avant d'entrer dans des espaces restés longtemps fermés (maisons de campagne, dépôts de bois coupé), ceux-ci doivent être suffisamment ventilés. Les campeurs ont intérêt à s'abstenir de faire du camping sauvage, de camper à proximité des endroits cités précédemment, ou encore dans une tente sans tapis de sol. Il leur est notamment conseillé de se désinfecter les mains avant de toucher des aliments, de boire uniquement de l'eau en bouteille, de conserver leurs aliments de façon hermétique et de laver et ranger leur vaisselle immédiatement après usage.

Vous trouverez plus de renseignements sur le site Internet du 
ministère chilien de la Santé (en espagnol).