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Les voyages non-essentiels vers les provinces de Guayas, Manabí, El Oro, Los Ríos, Bolivar (cantons d’Echeandía et de Las Naves) et Cotopaxi (canton de La Maná) sont déconseillés pour le moment.
En outre, les voyages dans la partie nord des provinces frontalières avec la Colombie (Esmeraldas, Carchi, Sucumbíos et Napo) sont déconseillés à tout moment (consultez également la rubrique Sécurité générale). Il est conseillé aux Belges de toujours faire preuve de prudence sur l’ensemble du territoire.
Afin d’organiser au mieux nos services consulaires, nous vous conseillons d’enregistrer votre voyage vers l’Équateur via Travellers Online.
État d’exception et mesures de sécurité après l’augmentation de la violence liée à la drogue
Suite à l’augmentation du niveau de violence liée à la drogue et au crime organisé, la prudence est recommandée sur tout le territoire national.
Deux états d'exception sont actuellement en vigueur en Équateur :
- Dans les provinces de Guayas, Manabí, El Oro, Santa Elena et Los Ríos, ainsi que dans les cantons d’Echeandía et de Las Naves (province de Bolivar) et le canton de La Maná (province de Cotopaxi) en raison de « graves troubles internes ». Cette mesure est d’application au moins jusqu'au 3 janvier 2026. Le droit à « l'inviolabilité du domicile » y est suspendu, ce qui signifie que les forces de sécurité peuvent procéder à des inspections dans les domiciles afin de localiser et d'arrêter des membres présumés de groupes criminels organisés. Le droit à « l'inviolabilité de la correspondance » y est également suspendu.
- Dans les provinces de Pichincha, Cotopaxi, Tungurahua, Chimborazo, Bolívar, Cañar, Azuay, Orellana, Sucumbíos et Pastaza , au moins jusqu'au 12 décembre inclus. Dans les provinces de Carchi et Imbabura, elle est d’application jusqu'au 14 novembre inclus. Cet état d’exception a été décrété à la suite des protestations et blocages de route déclenchés par la fin du subside au diesel. Des blocages ou manifestations peuvent survenir à tout moment, potentiellement accompagnés de violence. Le droit de réunion est suspendu, ce qui restreint la formation de rassemblements dans les espaces publics 24 heures sur 24.
Le dimanche 16 novembre, un référendum et une consultation populaire auront lieu en Équateur. Il est conseillé aux Belges de toujours faire preuve de prudence sur l’ensemble du territoire, d’avoir des provisions suffisantes (nourriture, eau, médicaments), de disposer d’une réserve d’argent liquide, d’éviter les grands rassemblements, de se tenir à l’écart des barrages/blocages et de ne les forcer en aucun cas, et de se tenir au courant des éventuels mesures de sécurité prises par les autorités locales.
De manière générale, il est par ailleurs recommandé de bien s’informer avant tout déplacement (y compris vers ou depuis les aéroports), d’écouter régulièrement les informations locales et de toujours suivre les conseils des autorités locales. Enfin, il est possible de s’enregistrer sur l’application ECU911 (en anglais ou en espagnol), mise à disposition par l’Équateur, pour y rapporter tout type de problèmes.
Les Belges en détresse peuvent contacter la police via le numéro 911, et l'ambassade à Lima via le numéro d'urgence : +51 999 965 550. Nos consulats honoraires à Quito et Guayaquil sont également à la disposition des compatriotes.
Extrait de casier judiciaire requis pour traverser les frontières terrestres
Le Ministère de l’Intérieur équatorien a imposé à toute personne de nationalité étrangère qui entrerait sur le territoire équatorien par les frontières terrestres avec le Pérou et la Colombie de présenter un extrait de casier judiciaire de son pays d’origine ou de leur lieu de résidence au cours des cinq dernières années. Ce document doit être apostillé et accompagné d’une traduction en espagnol. Attention : cette traduction doit également être apostillée.
Si les personnes ne sont pas en possession de leur extrait de casier judiciaire, elles ont également la possibilité de demander à la frontière que les informations soient vérifiées par le système équatorien des migrations (SIMIEC).
Les mineurs accompagnés d’un membre de la famille jusqu’au quatrième degré de descendance directe ou jusqu’au deuxième degré de parenté par alliance sont exemptés de cette obligation. Ce document n'est pas nécessaire si vous vous rendez en Équateur par avion. Vous trouverez plus d’informations sur le site web Ecuador.travel.
Mesures restrictives d'entrée pour les voyageurs en provenance du Brésil, du Congo et de l'Ouganda
Afin de prévenir et de contrôler la propagation de la fièvre jaune, les autorités équatoriennes ont introduit comme condition d'entrée dans le pays l'obligation, pour tous les voyageurs se rendant en Équateur en provenance du Brésil, du Congo et de l’Ouganda, de présenter un certificat international de vaccination attestant de la vaccination contre le virus de la fièvre jaune.
Le certificat doit indiquer que le vaccin a été administré au moins 10 jours avant le voyage dans les pays susmentionnés.
Pour plus d'informations et pour connaître les centres autorisés pour la vaccination contre la fièvre jaune, veuillez-vous référer au site web Wanda, aux services d'immigration équatoriens et au ministère de la Santé de l'Équateur.