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Voyages non-essentiels vers les régions côtières de Guayas, Manabí, Santa Elena, El Oro, Los Ríos et Esmeraldas, ainsi que vers Sucumbios (Shushufindi, Lago Agrio/Nueva Loja) sont déconseillés pour le moment.
Afin d’organiser au mieux nos services consulaires, nous vous conseillons d’enregistrer votre voyage vers l’Équateur via Travellers Online.
État d’exception et mesures de sécurité après l’augmentation de la violence liée à la drogue
Suite à l’augmentation du niveau de violence liée à la drogue et le crime organisé, la prudence est recommandée sur tout le territoire national.
Par ailleurs, le Président de l’Équateur souligne que le « conflit armé interne », déclaré en janvier 2024, continue. La police et l'armée sont toujours déployées dans la lutte contre le crime organisé et la violence liée à la drogue. Le 12 avril 2025, le Président équatorien a adopté à nouveau un état d'exception, et ce pour 60 jours.
Cet état d’exception est en vigueur au moins jusqu’au 12 juin 2025 pour les régions de Guayas, Los Ríos, Manabí, Orellana, Santa Elena, El Oro, Sucumbíos, le district métropolitain de Quito dans la région de Pichincha et le canton de Camilo Ponce Enríquez dans la région d'Azuay. Le droit à « l'inviolabilité du domicile » y est suspendu, ce qui signifie que les forces de sécurité peuvent procéder à des inspections dans les domiciles afin de localiser et d'arrêter les membres présumés de groupes criminels organisés. Le droit à l'inviolabilité de la correspondance et le droit à la liberté de réunion sont également suspendus.
De plus, un couvre-feu a été instauré entre 22h et 5h ; il est d’application dans certains cantons des régions d'Azuay (Camilo Ponce Enriquez), Guayas (Balao, Durán et Parroquia Tenguel), Los Ríos (Baba, Babahoyo, Buena Fe, Mocache, Montalvo, Palenque, Pueblo Viejo, Quevedo, Quinsaloma, Urdaneta, Valencia, Ventanas et Vinces), Orellana (La Joya de los Sachas, Puerto Francisco de Orellana et Loreto), Sucumbios (Shushufindi, Lago Agrio/Nueva Loja).
Il est conseillé aux Belges de toujours faire preuve de prudence sur l’ensemble du territoire, d’éviter de se mêler à de grands rassemblements de personnes, et de se tenir au courant des mesures de sécurité prises par les autorités locales. De manière générale, il est par ailleurs recommandé de bien s’informer avant tout déplacement (y compris vers ou depuis les aéroports), d’écouter régulièrement les informations locales et de toujours suivre les conseils des autorités locales. Il est par ailleurs possible de s’enregistrer sur l’application ECU911 (en anglais ou en espagnol), mise à disposition par l’Équateur, pour y rapporter tout type de problèmes.
Extrait de casier judiciaire requis pour traverser les frontières terrestres
Le Ministère de l’Intérieur équatorien a imposé à toute personne de nationalité étrangère qui entrerait sur le territoire équatorien par les frontières terrestres avec le Pérou et la Colombie de présenter un extrait de casier judiciaire de son pays d’origine ou de leur lieu de résidence au cours des cinq dernières années. Ce document doit être apostillé et accompagné d’une traduction en espagnol. Attention : cette traduction doit également être apostillée.
Si les personnes ne sont pas en possession de leur extrait de casier judiciaire, elles ont également la possibilité de demander à la frontière que les informations soient vérifiées par le système équatorien des migrations (SIMIEC).
Les mineurs accompagnés d’un membre de la famille jusqu’au quatrième degré de descendance directe ou jusqu’au deuxième degré de parenté par alliance sont exemptés de cette obligation. Ce document n'est pas nécessaire si vous vous rendez en Équateur par avion. Vous trouverez plus d’informations sur le site web Ecuador.travel.
Les Belges en détresse peuvent contacter la police via le numéro 911, et l'ambassade à Lima via le numéro d'urgence : +51 999 965 550. Nos consulats honoraires à Quito et Guayaquil sont également à la disposition des compatriotes.
Mesures restrictives d'entrée pour les voyageurs en provenance du Pérou, de la Bolivie, de la Colombie et du Brésil
Afin de prévenir et de contrôler la propagation de la fièvre jaune, les autorités équatoriennes introduiront, à partir du 12 mai 2025, l'obligation pour tous les voyageurs se rendant en Équateur en provenance du Pérou, de la Colombie, de la Bolivie ou du Brésil de présenter un certificat international de vaccination attestant de la vaccination contre le virus de la fièvre jaune comme condition d'entrée dans le pays.
Cette mesure s'applique dans les cas suivants :
- Les voyageurs qui sont des ressortissants du Pérou, de la Colombie, de la Bolivie et du Brésil ou qui ont leur résidence habituelle dans ces pays.
- Les voyageurs de toute nationalité et quel que soit leur lieu de résidence, qui ont séjourné dans les pays susmentionnés pendant plus de 10 jours (en transit ou en visite, quelles qu'en soient les raisons) avant d'entrer ou de revenir en Équateur.
Le certificat international de vaccination contre la fièvre jaune doit indiquer que le vaccin a été administré au moins 10 jours avant le voyage dans les pays susmentionnés.
Pour plus d'informations et pour connaître les centres autorisés pour la vaccination contre la fièvre jaune, veuillez-vous référer à l'Institut de Médecine tropicale d'Anvers et au ministère de la Santé de l'Équateur.