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Incendies forestiers – situation préoccupante à Quito
Les conditions climatiques actuelles entraînent de nombreux incendies en Équateur. Bien qu’ils soient assez fréquents à cette période de l’année, les incendies autour de Quito deviennent toutefois préoccupants, en particulier après un départ de feu le 24 Septembre 2024 dans la zone de Guapulo. Le feu s’est rapidement étendu à l'avenue Simon Bolivar, aux quartiers Perla Quiteña et El Cebollar de Cumbayá, à des parties du parc métropolitain et à Gonzales Suarez. La ligne de feu est proche des habitations. Certaines artères sont impactées. Plusieurs quartiers de la ville ont par ailleurs été envahis par d’épaisses fumées.
Il est vivement recommandé de suivre les consignes des autorités locales. Nous rappelons ici les recommandations du Ministère de la Santé équatorien :
- Évitez de rester à moins de 300 mètres d'un incendie ;
- Si vous êtes en dehors de la zone à risque, restez dans la maison, portes et fenêtres fermées ;
- Évitez d'utiliser l'air conditionné ;
- Ne fumez pas et n'allumez pas de bougies ou de cheminée ;
- Si vous en avez un, utilisez un purificateur d'air ;
- Portez un masque n95 ou kn95 si vous devez quitter votre domicile ;
- Évitez les activités récréatives en plein air ;
- Restez hydraté : buvez beaucoup d'eau ;
- Si vous avez des symptômes : consultez votre médecin ou rendez-vous au centre de santé le plus proche. Pour les personnes souffrant de maladies respiratoires telles que l'asthme ou une broncho-pneumopathie chronique obstructive (bpco), suivez les instructions de votre médecin pour le traitement recommandé.
Il est par ailleurs recommandé de se tenir au courant de l’évolution de la situation à travers la presse locale et les réseaux sociaux (via le compte X des pompiers de la capitale (@BomberosQuito), par exemple).
État d’exception et mesures de sécurité après l’augmentation de la violence liée à la drogue
Suite à l’augmentation du niveau de violence liée à la drogue et le crime organisé, la prudence est recommandée sur tout le territoire national. Les voyages non-essentiels vers les régions côtières de Guayas, Manabí, Santa Elena, El Oro, Los Ríos et Esmeraldas sont déconseillés pour le moment.
Le président souligne que le « conflit armé interne », déclaré en janvier 2024, continue. La police et l'armée sont toujours déployées dans la lutte contre le crime organisé et la violence liée à la drogue. Un état d’exception est en vigueur au moins jusqu’au 28 septembre 2024 pour les régions de Guayas, Los Ríos, Manabí, Orellana, Santa Elena, El Oro et le canton de Camilo Ponce Enríquez de la région d'Azuay. Le droit à « l'inviolabilité du domicile » y est suspendu, ce qui signifie que les forces de sécurité peuvent procéder à des inspections dans les domiciles afin de localiser et d'arrêter les membres présumés de groupes criminels organisés.
De plus, un couvre-feu a été instauré entre 22h et 05h ; il est d’application dans certains cantons des régions d'Azuay (Camilo Ponce Enriquez), Los Ríos (Baba, Babahoyo, Buena Fe, Mocache, Montalvo, Palenque, Pueblo Viejo, Quevedo, Quinsaloma, Urdaneta, Valencia, Ventanas et Vince), Guayas (Balao, Durán et Parroquia Tenguel) et Orellana (La Joya de los Sachas, Puerto Francisco de Orellana et Loreto).
Il est conseillé aux Belges de toujours faire preuve de prudence sur l’ensemble du territoire, d'éviter strictement les rassemblements et de se tenir au courant des mesures de sécurité prises par les autorités locales. De manière générale, il est par ailleurs recommandé de bien s’informer avant tout déplacement (y compris vers ou depuis les aéroports), d’écouter régulièrement les informations locales et de toujours suivre les conseils des autorités locales.
Extrait de casier judiciaire requis pour traverser les frontières terrestres
Le Ministère de l’Intérieur équatorien a imposé à toute personne de nationalité étrangère qui entrerait sur le territoire équatorien par les frontières terrestres avec le Pérou et la Colombie de présenter un extrait de casier judiciaire de son pays d’origine ou de leur lieu de résidence au cours des cinq dernières années. Ce document doit être apostillé et accompagné d’une traduction en espagnol. Attention : cette traduction doit également être apostillée.
Si les personnes ne sont pas en possession de leur extrait de casier judiciaire, elles ont également la possibilité de demander à la frontière que les informations soient vérifiées par le système équatorien des migrations (SIMIEC).
Les mineurs accompagnés d’un membre de la famille jusqu’au quatrième degré de descendance directe ou jusqu’au deuxième degré de parenté par alliance sont exemptés de cette obligation. Ce document n'est pas nécessaire si vous vous rendez en Équateur par avion. Vous trouverez plus d’informations sur le site web Ecuador.travel.