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Les déplacements dans la bande d'environ 20 kilomètres à partir de la frontière avec le Sénégal ne doivent avoir lieu qu’en cas de nécessité. Si la situation liée au conflit entre l’armée sénégalaise et les rebelles en Casamance s’est considérablement calmée suite au cessez-le-feu de décembre 2014 et quelques accords signés entre factions du MFDC et le gouvernement sénégalais ces dernières années, des incidents sporadiques sont toujours enregistrés. Les tensions politiques dans la région peuvent reprendre en amont des élections présidentielles sénégalaises qui ont été reportées au 24 mars 2024. La région frontalière est particulièrement sensible dans ce contexte étant donné que, par le passé, des rebelles étaient actifs depuis la Guinée-Bissau.
Il est conseillé de vous informer avant de s'éloigner des routes principales en raison du risque de mines anti-personnel restantes. Si vous vous rendez à l'intérieur du pays et si vous quittez les routes principales, il est conseillé de contacter les autorités locales au préalable.
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Criminalité
La criminalité et le banditisme augmentent à Bissau. Les visiteurs doivent prendre leurs précautions et ne pas porter argent et autres objets de valeurs de manière ostentatoire. Une vigilance accrue s'impose sur les marchés et autres places publiques intensément fréquentées. Il faut également noter une montée de la petite délinquance aussi bien à Bissau, la capitale, qu'à l'intérieur du pays.