-
Toujours valable le
-
Dernière mise à jour le
Informations générales
Les conditions de vie en Guinée équatoriale peuvent être difficiles. Tout voyageur qui se rend en Guinée équatoriale doit être conscient qu'il est susceptible de faire l'objet de contrôles poussés, à tout moment, de la part des agents de l'administration locale et particulièrement des forces de l'ordre. Il est donc recommandé aux voyageurs qui n'ont pas de contacts locaux de toujours se faire connaître au préalable auprès de l'ambassade de Belgique à Yaoundé, compétente pour ce pays, et auprès des ambassades de France et d'Espagne à Malabo (voir Assistance consulaire).
En dehors de Malabo, Bata et Djibloho, il n'existe pas d'hôtels ou de restaurants offrant un confort suffisant et des conditions sanitaires minimales. Les excursions vers les sites touristiques, tant sur l'île de Bioko que sur le continent, sont soumises à des autorisations qui peuvent être difficiles à obtenir.
Les contrôles d’identité étant fréquents, il est impératif de toujours conserver son passeport sur soi, avec un visa à jour. Les cas de détentions administratives, confiscation de documents d'identité, refus de visa de sortie et menace d'expulsion à l'égard des expatriés ne sont pas exceptionnels.
À condition de respecter les mesures de sécurité spécifiques mentionnées ci-dessous, il est possible de voyager en Guinée équatoriale.
Criminalité
Les quartiers développés de Malabo et Bata sont relativement sûrs. Toutefois, une recrudescence de la petite criminalité a récemment été observée dans ces deux villes sans pour autant directement viser les étrangers.
Il est recommandé :
- d'éviter de porter sur soi de grandes quantités d'argent ou des objets de valeur et d'être vigilant à la sortie des restaurants et des discothèques ;
- d’éviter de prendre des taxis de manière isolée, y compris en journée. En l’absence d’alternative, les trajets en groupe sont recommandés, en particulier la nuit ;
- de s’arrêter impérativement aux barrages routiers et de garder un comportement courtois. Les barrages de forces de l’ordre peuvent donner lieu au versement de droits de passage ;
- d’éviter de prendre des photos des édifices publics (voir rubrique "législation locale")
Deux numéros d’urgence ont été mis en place par les autorités locales : +240 666 30 30 30 et +240 666 40 40 40