Voyager au Kenya : Conseils aux voyageurs

En voyage au Kenya ? Découvrez nos conseils de voyage pour cette destination. Les conseils aux voyageurs ont valeur d’avis et ne sont pas contraignants.

Sécurité générale au Kenya

Informations sur la sécurité générale au Kenya.
  1. Toujours valable le
  2. Dernière mise à jour le

Terrorisme

Plusieurs attentats terroristes ont eu lieu sur le territoire kenyan et le risque d'attaques, pouvant cibler des intérêts occidentaux, reste élevé. Il est conseillé aux Belges voyageant ou résidant au Kenya de faire montre d'une vigilance accrue, en particulier dans les grandes villes comme Nairobi et Mombasa, dans les endroits touristiques et sur la côte.

Les forces de sécurité kényanes effectuent régulièrement des contrôles de sécurité, surtout ceux sur la route. Compte tenu de la multiplication des contrôles d’identité et des véhicules, il est important de veiller à se déplacer avec ses papiers d’identité sur soi et à avoir son véhicule en règle. Il est également conseillé de suivre les instructions des autorités locales chargées de la sécurité et de suivre l'actualité avant et pendant le séjour

Criminalité

Le taux de criminalité est élevé dans les grandes villes. Les attaques à main armée (vols et car-jackings) et les vols à la tire sont fréquents, principalement à Nairobi, Mombasa, Kisumu et le long de la côte (Kwale, Kilifi, Mtwapa et Changamwe). Soyez plus vigilants lorsque vous vous trouvez dans ces lieux.

Veuillez respecter les recommandations suivantes :

  • Soyez toujours sur vos gardes et verrouillez votre véhicule, car les pickpockets en ont après les téléphones portables, les montres, les colliers et les sacs des passagers ; 
  • Ne pas porter sur soi des bijoux et d’autres objets de valeur de manière ostentatoire ;
  • Ne pas emporter de grosses sommes d'argent ou des cartes de crédit si ce n’est pas absolument indispensable. Faites également très attention aux smartphones équipés d'applications de paiement (mPesa, applications bancaires, etc.). Il est préférable de les laisser dans le coffre de l'hôtel ;
  • Se méfier des escrocs qui, pour un motif ou un autre, sollicitent l'assistance des voyageurs ;
  • Se méfier de certaines personnes qui se présentent comme étant des policiers. Demander leur identification. Si les voyageurs ont l’impression que le comportement de l’officier est non conforme à la loi, ils peuvent toujours préciser que l’Ambassade en sera informée. Les voyageurs ne sont en aucun cas obligés de laisser entrer un policier dans leur véhicule pour le transporter, que ce soit vers un commissariat de police ou ailleurs;
  • Ne pas opposer de résistance en cas d'agression ;
  • Ne pas se déplacer seul la nuit à pied, que ce soit en ville ou en province, et particulièrement sur les plages, dans les parcs publics et dans les quartiers peu fréquentés.
  • Les réserves naturelles et parcs nationaux sont en principe sûrs. Il est cependant conseillé de réserver tout voyage par le biais d’une agence de voyage expérimentée et d'essayer de rejoindre le camp avant la tombée de la nuit. Il est impératif de strictement se plier aux règlements des parcs nationaux et de suivre les instructions des gardiens du parc.
  • En cas de location d’une maison de vacances sur la côte : faites attention à la sécurité adéquate de la propriété ; 
  • Il est déconseillé de voyager de nuit dans les villes et dans les provinces. Si un voyage doit être effectué le soir ou de nuit, il est préférable de le faire en convoi de plusieurs véhicules. Evitez, en tant que touriste, de prendre le volant et choisissez un chauffeur que vous connaissez, ou qui vous a été recommandé par une société ou un hôtel.

Informez l'ambassade de Belgique des incidents de sécurité.

Cybercrime

Soyez très prudent lorsque vous établissez des relations sur internet. Il est déconseillé de se rencontrer via des applications de rencontres sur smartphone ou via internet. L'Ambassade de Belgique reçoit de plus en plus de plaintes de Belges qui, sous couvert d'une relation amoureuse, sont victimes de délits sur internet. Des cas d'extorsion et de menaces sont régulièrement signalés. Soyez conscient des risques liés à l'établissement de relations sur internet et de votre propre responsabilité. La plus grande prudence s’impose.

Violence ethnique

Des tensions ethniques et la sécheresse cyclique donnent régulièrement lieu à des conflits locaux et à de la violence. C’est le cas dans la région de Laikipia, où les affrontements armés ne sont pas exclus, mais aussi dans la partie nord de Samburu, à Moyale et ses environs (Marsabit), à Mandera, Wajir, Lamu et le delta de la rivière Tana (Tana River), dans les régions de l'ouest du pays, près de la frontière nord avec l'Éthiopie et à la frontière orientale avec la Somalie. Il est toujours conseillé de s’informer à l’avance de la situation sécuritaire sur place. Des actes de banditisme violents ont été rapportés à plusieurs endroits, y compris à Nairobi et dans la région de Mombasa. En cas d'un attentat ou d'un cambriolage armé, il est conseillé de ne pas résister aux agresseurs.

Situation par région

Nairobi

Voyager dans les grandes villes touristiques (Nairobi et Mombasa) est possible, mais soyez vigilants dans les endroits très fréquentés, comme les bars dans les quartiers populaires, les stations de bus, les centres commerciaux, les lieux de loisirs, et les évènements sportifs. Evitez les manifestations.

Les déplacements vers et dans les environs des bidonvilles de Kibera, Mathare, Huruma, Kariobangi, Kawangware et le quartier somalien d’Eastleigh sont formellement déconseillés. Uhuru Park et City Park sont à éviter la nuit. Si vous vous rendez dans ces endroits, faites-vous accompagner par un guide local.

Centre du Kenya

Il est recommandé de se renseigner sur la situation locale avant de se rendre sur place et d’être toujours accompagné d’un guide.

Les environs de Mombasa (côte méridionale et lieux touristiques y compris)

Tout comme à Nairobi, le taux de criminalité à Mombasa est élevé. Tout déplacement individuel dans les quartiers populaires et dans le centre historique de Mombasa est déconseillé. Il est vivement recommandé aux voyageurs de ne pas quitter les parcours touristiques, de rester prudents lorsqu’ils quittent leur hôtel (surtout après la tombée de la nuit) et de ne pas utiliser les transports en commun (matatus).

Le taux de criminalité est également élevé à bord et à proximité du traversier Likoni (qui relie Mombasa et les stations balnéaires du Sud). Tenant compte de leur mauvais état, le transfert par ferry n'est pas recommandé. Il est conseillé aux voyageurs qui se rendent vers la côte sud d’opter, si possible, pour un vol vers l’aéroport local d’Ukunda (Diani, comté de Kwale).

Le Consul honoraire à Mombasa est joignable au numéro suivant : +254 (0) 736 394 298. Il peut également être contacté via consulbel@mombasa.be

Région côtière au nord de Mombasa (comtés de Kilifi, Tana River et Lamu)

Il est déconseillé de se rendre au nord de Malindi, au nord de Tana river et sur la partie continentale du comté de Lamu, étant donné la proximité avec la Somalie. L'armée et la police kenyanes y mènent des opérations militaires pour empêcher les infiltrations en provenance de Somalie. Des enlèvements d’occidentaux ont eu lieu dans le passé, dans les environs directs de l’île de Lamu.

En raison de la menace terroriste, voyager du côté de la partie continentale du comté de Lamu est devenu déconseillé.

Ouest du pays

Des affrontements entre différents groupes ethniques, sur fond de sécheresse et de compétition pour l’accès difficile à l’eau et aux pâturages et/ou l’accès à la terre, et des actes de banditisme peuvent survenir. Les conflits sont particulièrement fréquents dans les comtés de Baringo, West Pokot, Turkana et dans la région de Mount Elgon (près de la frontière avec l’Ouganda). Il est fortement recommandé de se tenir informé de la situation avant tout déplacement dans la région. Soyez accompagné d’un guide expérimenté.

Le nord et l’est du pays

Tous les voyages à moins de 60 km de la frontière somalienne sont fortement déconseillés, y compris vers les comtés de Wajir, de Mandera et de Garissa, notamment en raison des risques d’enlèvement et de terrorisme. 

Lors de déplacements vers les comtés de Turkana, d'Isiolo et de Marsabit (la ville frontalière Moyale incluse), il est fortement conseillé de vérifier les conditions routières avant le départ. Déplacez vous uniquement avec des agences de voyage organisées et agréés. Si vous entrez au Kenya via Moyale, il est fortement conseillé de rester sur la route A2 et de ne pas vous arrêter avant d'atteindre Marsabit.

Les régions frontalières du Sud-Soudan et de l’Éthiopie sont déconseillées. Elles sont périodiquement soumises aux raids de bandes armées en vue de voler du bétail et ne possèdent pas d’infrastructures destinées à l’accueil de voyageurs.

Certaines zones situées au nord de l’axe Kitale-Samburu-Garissa, y compris la zone frontalière avec l'Ethiopie, sont jugées dangereuses. Cette région est marquée par des tensions intercommunautaires et la menace terroriste y est permanente. Il est déconseillé de s’y rendre, sauf raison impérative et sous réserve d’être accompagné d’une escorte policière. Il est possible d’accéder aux réserves nationales de Shaba, Buffalo Springs et Samburu.