Possibilités de financement (subsides)

Un aperçu des possibilités de financement et des subventions financées par la Coopération belge au développement. La Coopération belge au développement finance des stages et des bourses d'études, l'éducation au développement et les ONG par différents canaux.

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Sacs d'argent

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Bourses d'études et de stage

La Coopération belge au développement finance des bourses d’études et de stage via différents canaux :

Dans le cadre des programmes des acteurs de la coopération non gouvernementale

Dans le cadre des programmes des acteurs de la coopération non gouvernementale, les bourses d’études et de stage sont attribuées par l’intermédiaire des organisations faîtières de la coopération universitaire, l'ARES et le VLIR-UOS, via leurs programmes respectifs de coopération et projets institutionnels, mais aussi par le biais du programme d’attribution de bourses dans le cadre des cours et formations spécifiquement orientés vers les étudiants originaires de pays en développement.

Pour plus d’informations à ce sujet :

Des bourses sont également accordées par les acteurs de la coopération scientifique via l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers (IMT), le Musée royal de l’Afrique centrale (MRAC) et l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique (IRSNB).

Pour plus d’informations à ce sujet :

Éducation au développement

Notre mission dans ce domaine est double. Il s’agit d’une part de stimuler la prise de positions éclairées par les citoyens belges par rapport à la problématique du développement et d’autre part de développer des attitudes et des comportements individuels et collectifs en faveur d’un monde plus juste et plus solidaire. La Coopération belge au développement contribue ainsi à développer l’adhésion à la thématique de la coopération au développement. Elle le fait en développant une stratégie visant une collaboration avec les acteurs non gouvernementaux (ANG) et dont l’objectif est de renforcer la solidarité entre le Nord et le Sud. Pour réaliser cette stratégie, la direction générale Coopération au développement et Aide humanitaire octroie des subsides à des activités et des programmes de sensibilisation.

Médias et secteur audiovisuel

Le secteur de l’audiovisuel offre aussi des supports à la mission d’éducation au développement de la DGD. Celle-ci peut assurer une aide à la production de films ou de documentaires et de programmes de TV et ou radio qui abordent les relations Nord-Sud ou une certaine problématique du développement. Pour obtenir un cofinancement, ces projets doivent également satisfaire à une série de conditions et de critères.

Le marché public portant sur le cofinancement de productions audiovisuelles (2022) est paru. Ci-dessous vous trouverez le cahier des charges :

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Économies d'énergie

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Consolidation de la paix

Cette ligne de crédit permet également de lancer des appels à projets dans des situations de fragilité et de crise pour des pays qui ne sont pas repris parmi la liste les pays partenaires. Par exemple, la Belgique a lancé un projet de lutte contre la VBG au Liban.

Exonération des dons

De nombreux projets de solidarité internationale dans le Sud émanent également de l’initiative de particuliers, d'entreprises, d'organisations, d'écoles ou de groupes de migrants, entre autres. Les dons pour ces initiatives citoyennes non subventionnées peuvent donner lieu à une réduction d’impots, si les initiatives émanent d’une asbl, et si celle-ci est reconnue à cette fin.

Pour être reconnue comme "institution qui assiste les pays en développement" dans le cadre de la réduction d'impôt pour les libélalités faites en argent,

  • l’asbl doit introduire une demande d’agrément auprès du Ministre des Finances avant le 31 décembre de l'année précédant la période pour laquelle la reconnaissance est demandée :
    • soit par e-mail : dons.dons@minfin.fed.be
    • soit par courrier :
           SPF Finances
           Administrateur général de la Fiscalité
           AGFisc - PME - Service Dons
           Bd du Roi Albert II 33 bte 554
           1030 Bruxelles
     Des informations et un formulaire sont disponibles sur le site du SPF Finances.
     
  • Le ministre des finances transmet alors une copie du dossier au membre du gouvernement chargé de la coopération au développement. L’administration doit disposer d'informations suffisamment détaillées pour pouvoir évaluer le dossier. Le dossier comprend un rapport d'activité et un rapport financier sur l'année écoulée. Quelles ressources ont été collectées et à travers quelles activités ? Comment les ressources sont-elles utilisées, quels frais dans le nord et quelle utilisation dans les pays en développement ? Les informations doivent être précises et vérifiables, en particuliers sur les partenaires locaux, le lieu d’intervention, les bénéficiaires, afin que l’administration puisse évaluer le dossier.