Désarmement et non-prolifération

Les armes militaires sont un outil indispensable pour protéger la sécurité, la liberté et la paix, à condition qu'elles soient utilisées dans le respect du droit international, des droits humains et du droit international humanitaire. Cependant, les armes peuvent alimenter les conflits et causer la mort et la destruction. En raison de cette ambivalence, la production, le commerce, le stockage et l'utilisation des armes doivent être réglementés et contrôlés. Les États doivent veiller à ce que seules des armes pouvant être utilisées conformément au droit international soient produites, qu'elles contribuent à la sécurité, qu'elles soient commercialisées, stockées et utilisées de manière responsable et qu'elles ne finissent pas entre les mains d'agresseurs, de terroristes, de criminels ou de criminels de guerre.

C’est la raison pour laquelle les États ont décidé d'interdire certaines catégories d'armes pour des raisons humanitaires, telles que les armes chimiques et biologiques, les mines antipersonnel et les armes à laser aveuglantes. Les essais d'armes nucléaires sont interdits et la possession de ces armes est limitée à cinq États. Des accords ont été conclus en vue de l'application pacifique des technologies émergentes et de la lutte contre le trafic d'armes. Les États veulent également éviter des courses aux armements coûteuses et déstabilisantes qui ne servent pas un objectif de paix et de sécurité. Ces accords comportent souvent des engagements en matière de transparence, de mesures de confiance, d'assistance aux victimes et de coopération mutuelle sur les utilisations pacifiques.

L'ordre international fondé sur des règles et des traités est actuellement soumis à de fortes pressions. Par conséquent, une série d'accords de contrôle des armements ont été abandonnées ces dernières années. La Belgique fait des efforts pour maintenir l'architecture de maîtrise des armements existante et d'identifier de nouvelles opportunités. Le fait que plusieurs traités de maîtrise des armements aient été négociés à l'époque des grandes tensions de la guerre froide peut être une source d'optimisme.

Pour la Belgique armer ou désarmer n’est pas une fin en soi. L'objectif reste l'accroissement de la sécurité et la protection de la paix et de sa propre liberté.

• La non-prolifération consiste à arrêter la prolifération de certaines catégories d'armes.
• Le désarmement est l'élimination effective de certaines catégories d'armes.
• Les contrôles stratégiques de l'exportation supervisent le commerce international des biens militaires et à double usage (c'est-à-dire des biens qui peuvent avoir une application à la fois civile et militaire).
• Les mesures de confiance sous la forme d'accords sur la transparence et la prévisibilité visent à contrôler le risque d'escalade et à réduire la possibilité de malentendus.

Dans cette section, vous trouverez des informations et des explications sur l'approche belge, plus précisément sur :

• armes conventionnelles ;
• armes de destruction massive ;
• contrôle sur l’exportation de biens stratégiques ;
• cyber, espace et développements scientifiques et technologiques ;
• coopération internationale: rôle de l’ONU, l’UE, l’OSCE et l’OTAN ;
• interventions et communiqués de presse récents sur le désarmement et la non-prolifération.