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Les tensions et les conflits entre pays se règlent aussi de plus en plus dans le domaine cybernétique. Les institutions belges ont déjà été victimes à plusieurs reprises de cyberattaques provenant d'opposants gouvernementaux. La cybersécurité est donc une priorité. Sur le plan international, la Belgique collabore dans le cadre des Nations Unies à l'élaboration de normes et de règles pour le comportement des États dans le cyberespace. Ces initiatives visent à prévenir les cyberconflits et à promouvoir la stabilité en encourageant un comportement responsable et la coopération des États.
Les tensions augmentent également dans l'espace orbital. Le Traité de l'espace de 1967 constitue la base du droit international de l'espace et interdit le placement d'armes de destruction massive dans l'espace et la militarisation des corps célestes. Dans le cadre des Nations unies, la diplomatie belge contribue à prévenir une course aux armements dans l'espace en promouvant la transparence, l'utilisation responsable et les mesures de confiance.
L'intelligence artificielle (IA) progresse très rapidement dans tous les domaines, y compris dans le domaine militaire. La réglementation des systèmes d'armes autonomes (SAA) fait l'objet de négociations depuis des années dans le cadre de la Convention sur certaines armes classiques (CCAC). Ces initiatives visent à atténuer les risques liés à la militarisation des technologies émergentes et à garantir que leur utilisation est conforme au droit international et aux principes humanitaires. La Belgique a pris une position active dans ce débat, soulignant la nécessité d'une supervision humaine de l'utilisation d'armes pouvant fonctionner de manière autonome.