Améliorer la sécurité alimentaire au Zimbabwe touché par le COVID-19

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Une femme nourrit des animaux

© FAO

Le COVID-19 a également frappé le Zimbabwe. Le gouvernement a déclaré une catastrophe nationale et a imposé diverses mesures, qui ont entre-temps été assouplies.

La restriction (temporaire) de la liberté de circulation affectera en tous les cas les moyens de subsistance des agriculteurs ainsi que la sécurité alimentaire dans le pays. Par exemple, les (petits) agriculteurs ont un accès limité à toutes sortes d’intrants et se retrouvent moins à même de vendre leurs produits. Les éleveurs de bétail ont quant à eux plus de difficultés à disposer de pâturages et le prix des denrées alimentaires augmente.

Le COVID-19 va donc indéniablement accentuer les problèmes préexistants du Zimbabwe. 45 % de la population rurale - soit 4,3 millions de personnes - sont confrontés à une grave insécurité alimentaire, renforcée par de trop faibles pluies. Les éleveurs de bétail souffrent également de la sécheresse. Quelque 66 000 bêtes auraient déjà succombé.

Il est évident que de nombreux Zimbabwéens traversent des temps difficiles. La Belgique veut donc apporter une aide à la population vulnérable via le SFERA, un fonds pour les activités d'urgence de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Une somme de 355 000 euros aidera 1 272 éleveurs vulnérables dans les zones les plus touchées. Ils recevront de la nourriture pour animaux afin de traverser la saison de la sécheresse.

En outre, 2000 familles d'agriculteurs démunis bénéficieront d'un paquet de semences de sorgho et de dolique à œil noir, particulièrement résistantes à la sécheresse. Les éleveurs de bétail ainsi que les agriculteurs recevront une formation en vue d’une utilisation optimale du fourrage et des semences.

Cette action de soutien s’inscrit dans le volet « action précoce » du SFERA.