Chiffre d’avril 2023 : 16 kilomètres d’archives

Au total, notre SPF abrite 16 kilomètres d’archives. Les 10 kilomètres d’archives coloniales ou africaines en constituent la plus grande partie. Les archives diplomatiques représentent quant à elles l’équivalent de 4 kilomètres et celles consacrées à la coopération au développement 2 kilomètres.

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Le SPF AE dispose de 16 kilomètres d'archives

Au total, notre SPF abrite 16 kilomètres d’archives. Les 10 kilomètres d’archives coloniales ou africaines en constituent la plus grande partie. Les archives diplomatiques représentent quant à elles l’équivalent de 4 kilomètres et celles consacrées à la coopération au développement 2 kilomètres.

Le ministère des Affaires étrangères a été créé au lendemain de l’indépendance de la Belgique en 1830, très exactement le 25 février 1831. Depuis lors, les documents importants sont conservés dans les archives. Aujourd’hui, ces « archives diplomatiques » s’étendent sur 4 kilomètres.

À cette première collection sont venues s’ajouter au terme de la période coloniale, en 1960, les archives de l’ancien ministère des Colonies. Ces archives dites « africaines » ou « coloniales » représentent pas moins de 10 kilomètres.

Par la suite, la Belgique a commencé à s’investir dans la coopération au développement. Dans un premier temps, cette matière dépendait de l’Administration générale de la Coopération au Développement (AGCD). Lorsque, plus tard, ses compétences ont été transférées aux Affaires étrangères, les archives de l’AGCD ont suivi. Les archives concernant la coopération au développement occupent un espace long de 2 kilomètres.

Ainsi, le SPF détient un total de 16 kilomètres d’archives.

Nos archives abritent bon nombre de documents historiques, tels que l’exemplaire original de la déclaration d’indépendance de la Belgique. La collection comprend également l’arrêté royal qui décrit le drapeau national, ou encore l’original de la déclaration d’indépendance du Congo.

Des ressources accessibles au public

Il ne faut pas croire au mythe selon lequel les archives seraient cachées au grand public. Quiconque le souhaite peut nous adresser une demande écrite ou par e-mail. Nous vous enverrons alors l’inventaire et vous pourrez demander les dossiers qui vous intéressent. Nous préparerons les documents pour vous. Dans notre salle de lecture, vous aurez tout loisir de les parcourir, ainsi que d’en photographier ou scanner les pages.

L’année passée, 1255 visiteurs ont consulté nos archives. Il s’agissait majoritairement d’étudiants, d’universitaires ou d’enseignants travaillant sur un livre ou une thèse, par exemple, ou préparant un exposé. La plupart d’entre eux étudiaient l’histoire ou la politique, mais le service a également accueilli des biologistes, des agronomes et même des architectes. Les archives africaines couvrent en effet une grande variété de matières relatives aux colonies : politique agricole, soins de santé, plans de bâtiments au Congo et bien d’autres.

Parmi les visiteurs, certains recherchent des informations sur un membre de leur famille, leur grand-père par exemple, qui a travaillé dans l’administration au Congo. En effet, nos archives abritent également les dossiers du personnel. En ce moment, toutefois, les dossiers des fonctionnaires coloniaux se trouvent aux Archives générales du Royaume.

Prédominance du papier

Évidemment, il est ici question d’archives papier. Mais le papier est-il encore de notre temps ? Le service compte déjà un collaborateur spécialisé dans l’archivage numérique. Cependant, l’essentiel des archives se compose encore de documents papier. Une réalité qui ne devrait pas changer à court terme. En effet, certaines questions doivent encore être résolues en matière d’archivage numérique, notamment : « Comment archiver les publications sur les réseaux sociaux ? ». Par ailleurs, la numérisation des archives papier ne figure pas à l’ordre du jour pour l’instant.

La plupart des documents sont conservés dans les sous-sols de l’administration centrale à Bruxelles. Une partie des archives africaines est en cours de déménagement vers les Archives générales du Royaume. Environ la moitié a déjà investi sa nouvelle demeure.