Chiffre de novembre 2024 : la Belgique occupe la 4e place dans l'indice de transparence des pays donateurs qui financent la coopération au développement

  1. Dernière mise à jour le
Image
La Belgique se classe quatrième dans l'indice de transparence des pays donateurs finançant la coopération au développement

En 2024, la Belgique a obtenu – par l'intermédiaire de notre SPF – un score de 74,2 selon l’indice bisannuel de transparence de l’aide. Notre coopération au développement enregistre donc des bons résultats en matière de transparence, ce qui vaut à notre pays la 4e place parmi les pays donateurs. Néanmoins, nous poursuivrons nos efforts en vue de renforcer davantage notre transparence.

La Belgique accorde une grande importance à garantir une transparence maximale de sa coopération au développement. C'est pourquoi la publication tous les deux ans de l'indice de transparence de l'aide est toujours un moment très attendu. Cet indice international – établi par l'ONG britannique Publish What You Fund – évalue la transparence des principaux pays et institutions internationales qui opèrent dans le domaine de la coopération au développement.

La Belgique a cette année encore enregistré un bon résultat. Notre pays – plus précisément la direction générale Coopération au développement et Aide humanitaire (DGD) de notre SPF – a obtenu un score de 74,2 sur 100, ce qui correspond à la catégorie « Bien ». La Belgique se hisse ainsi à la 4e place des pays donateurs, devancée uniquement par le Royaume-Uni, la Suède et l'Allemagne (voir graphique). Parmi les 50 organisations évaluées, notre pays occupe la 19e place, soit une légère progression par rapport à l'année dernière.

Image
Aid Transparency Index 2024  avec la Belgique en 19ème position

La Belgique se classe 19e sur 50 organisations examinées et 4e parmi les pays donateurs anaylsés.

Efficacité de l’aide

La transparence constitue l’un des cinq piliers de l’efficacité de l’aide, conformément aux accords passés par la communauté internationale en 2005 (Déclaration de Paris). En effet, seule la transparence permet au grand public de suivre la destination des fonds publics alloués à la coopération au développement, tant du côté du donateur que du pays partenaire bénéficiaire.

Afin de respecter son engagement en matière de transparence, la Belgique a adhéré en 2012 à l'Initiative internationale pour la transparence de l'aide (IITA). Depuis lors, elle publie quotidiennement des données actualisées sur les financements de la DGD et, sur base annuelle, des données actualisées relatives à l'organisation de la DGD.

Marge de progression

Ce bon score et la progression constante au cours des dernières années n’auraient bien entendu pas été possibles sans le travail d’équipe. À cet égard, il importe de mettre en avant le professionnalisme de l'agence belge de développement Enabel et surtout l'engagement des collaborateurs de la DGD qui consacrent du temps et du soin à la qualité des données publiées.

La Belgique entend faire encore mieux. Le partage public de stratégies détaillées devrait davantage devenir un réflexe, tant pour les pays partenaires que pour les organisations partenaires. Car c’est de cette manière que nous montrerons clairement, aux citoyens et aux autres parties prenantes, quels sont les véritables enjeux de notre coopération.

Il en va de même au niveau des projets : pour chaque financement, nous pourrions davantage systématiser la publication des objectifs spécifiques et des résultats obtenus, et ce, à toutes les étapes de notre collaboration avec les partenaires chargés de la mise en œuvre.