Efficacité de l'aide

En se penchant sur les résultats de la coopération au développement, parfois peu durables, on s’est orienté vers la fin du siècle dernier non seulement vers une augmentation de l’aide (Monterrey), vers une prise en compte plus importante des objectifs visant à éradiquer la pauvreté dans le monde (Objectifs du Millénaire pour le Développement), mais aussi vers une amélioration de l’efficacité du système d’aide.

  1. Dernière mise à jour le

En 2007, la DGD a converti cette déclaration en plan d’action et veille depuis à son application. Lors de la conférence de suivi qui s’est tenue à Accra en septembre 2008 au Ghana, les progrès ont été examinés et les engagements, précisés.

Il s’agit des principes suivants:

  • appropriation : les États partenaires ne subissent désormais plus les mesures d’aide, mais les dirigent eux mêmes.
  • alignement : les stratégies des États partenaires déterminent les priorités de développement.
  • harmonisation : les bailleurs de fonds cherchent à obtenir une meilleure coordination et complémentarité entre eux.
  • gestion axée sur les résultats : on met l’accent sur les effets des actions à plus court terme et à plus long terme.
  • responsabilité mutuelle : des justifications doivent être remises, tant par le bailleur de fonds que par l’État partenaire.

Afin de mettre ces principes en pratique, la coopération belge au développement travaille à une série de réformes plus petites et plus grandes dans l’approche de la coopération. Cela signifie concrètement moins de dispersion géographique et thématique, une concentration sur les pays et les secteurs où la Belgique dispose de suffisamment de compétences et d’aptitudes, une coordination plus importante avec les autres bailleurs de fonds bilatéraux ou multilatéraux, la prise en compte comme point de départ de la politique de développement de l’État partenaire et l’utilisation des systèmes financiers et administratifs qui existent dans les États partenaires. Tout cela va de pair avec le soutien de la réforme des institutions locales et avec des formations, une aide prévisible et enfin une coordination renforcée avec tous les acteurs dans le pays même et dans les institutions mêmes.