La Belgique soutient les activités de l'Agence internationale de l'énergie atomique en Ukraine et ailleurs

L’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) joue un rôle central dans la lutte contre la prolifération nucléaire en surveillant si les programmes nucléaires des Etats restent pacifiques. En outre, l'Agence promeut l'application de la technologie nucléaire dans des conditions sûres.

Pour soutenir ce rôle vital de l'AIEA, la Belgique verse des contributions volontaires annuelles en plus de la contribution obligatoire au budget ordinaire.

Depuis l'invasion russe, la sécurité de plusieurs sites nucléaires en Ukraine a été compromise. La plus connue d’entre elles est la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande centrale nucléaire d’Europe. En raison de l’occupation russe, le personnel ne peut pas travailler dans des conditions sûres. En outre, le site a déjà été bombardé et les lignes d'alimentation électrique ont été endommagées, ce qui oblige le site à recourir régulièrement à des générateurs de secours.

L'AIEA fournit à l'Ukraine une assistance en matière de sécurité nucléaire en termes de personnel et de ressources. L'Agence assure une présence permanente d'experts en sûreté nucléaire à Zaporijjia et dans quatre autres centrales nucléaires.

Plus tôt cette année, la Belgique avait déjà donné un million d'euros à l'AIEA pour ses activités en Ukraine. Aujourd’hui, ce sont deux millions d'euros supplémentaires qui sont ajoutés. Avec cette contribution, la Belgique soutient les efforts visant à éviter un accident nucléaire qui aurait un impact radiologique en Ukraine, mais peut-être aussi au-delà.

La Belgique donne également 1.670.000 euros à l'AIEA pour la prévention de la prolifération nucléaire et pour des activités dans les domaines de la médecine, de l'agriculture, du genre et de la sécurité. Le Fonds de Coopération Technologique se voit attribuer un montant de 745.740 euros. Ce fonds est le principal instrument financier destiné à améliorer l'accès à la technologie nucléaire dans des secteurs tels que la santé, l'alimentation, l'agriculture, l'environnement et l'énergie.

Par ailleurs, la Belgique soutient les projets spécifiques suivants :

• 100.000 euros pour le renforcement des capacités des États membres dans la mise en œuvre des garanties et de la comptabilité nucléaire ;
• 100.000 euros pour améliorer la diversité au sein de l'Agence ;
• 65.000 euros pour la formation de femmes scientifiques ;
• 250.000 euros pour la lutte contre le cancer dans les pays ayant peu ou pas accès aux services de radiothérapie ;
• 100.000 euros pour la plateforme interactive d'apprentissage de la médecine nucléaire;
• 235.000 euros pour un projet visant à accroître la résilience des plantations de bananes et de café face au changement climatique et aux maladies ;
• 74.260 euros pour la sécurité nucléaire.