La Belgique organise un événement sur l’impact humanitaire du changement climatique dans les pays en conflit

Ce vendredi le 25 septembre, le Ministre des Affaires étrangères Philippe Goffin co-présidera avec le Commissaire européen à la Gestion des Crises Janez Lenarcic et le Ministre de l’Environnement du Niger Almoustapha Garba, un événement de haut niveau consacré à l’impact humanitaire de la combinaison des risques climatiques et des risques liés aux conflits.

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Ce vendredi le 25 septembre, le Ministre des Affaires étrangères Philippe Goffin co-présidera avec le Commissaire européen à la Gestion des Crises Janez Lenarcic et le Ministre de l’Environnement du Niger Almoustapha Garba, un événement de haut niveau consacré à l’impact humanitaire de la combinaison des risques climatiques et des risques liés aux conflits. Cet événement est organisé en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. A cette occasion, un panel d’experts de haut niveau réunira le Sous-Secrétaire général des Nations unies et Coordinateur de l’aide humanitaire (OCHA) Mark Lowcock ; le Haut-Commissaire aux Réfugiés (UNHCR) Filipo Grandi ; le président du Comité International de la Croix Rouge (CICR) Peter Maurer et la Directrice générale d’OXFAM Amérique Abby Maxman.

Pour la troisième année consécutive, la Belgique organise en collaboration avec la Commission européenne, un événement pour attirer l’attention internationale sur les liens entre les aspects politique, sécuritaire et humanitaire. Cette année, le choix du thème s’est porté vers une problématique qui affecte de manière croissante des populations fragilisées à travers le monde et engendre un impact considérable sur l’assistance humanitaire.

La multiplication des catastrophes naturelles ; les tensions croissantes liées à la raréfaction des ressources en eau et à la dégradation des terres, qui poussent les populations à se déplacer et affectent de façon disproportionnée les populations vulnérables, notamment les femmes et les enfants ; ainsi que l’utilisation de l’environnement comme arme de guerre (empoisonnement des nappes phréatiques,…) sont des exemples de préoccupations qui seront évoquées lors du débat. Ces facteurs rendent le travail humanitaire de plus en plus complexe. D’une réponse à une crise, il devient aussi un travail d’anticipation et de renforcement de la résilience des communautés vulnérables.

 

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