La Belgique préside la conférence sur le traité “Ciel ouvert”, pierre angulaire de l’architecture de sécurité européenne

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Cette année, la Belgique présidera la quatrième conférence de révision du traité "Ciel ouvert", du 7 au 9 octobre. Cette conférence a lieu tous les cinq ans. Les trois conférences précédentes ont été organisées par l'Allemagne (2005), les États-Unis (2010) et la Biélorussie (2015). Le traité "Ciel ouvert" offre la possibilité d'effectuer des vols de surveillance aérienne non-armés au-dessus de l'ensemble du territoire des 34 États parties au traité. Il est ainsi possible de survoler les territoires des États parties afin de réaliser des images photographiques et radar de leurs territoires respectifs. Depuis l'entrée en vigueur du traité en 2002, 1534 vols d'observation ont déjà été effectués. Le traité "Ciel ouvert" est conçue pour renforcer la compréhension et la confiance mutuelles en permettant à tous les États parties - quelle que soit leur taille - d'obtenir des informations sur les activités militaires ou autres qui les intéressent.

Le programme "Ciel ouvert" est l'effort international le plus ambitieux à ce jour pour promouvoir l'ouverture et la transparence des forces militaires et de leurs activités. La Belgique considère le traité "Ciel ouvert" comme une pierre angulaire de l'architecture de sécurité européenne. Le traité contribue à la sécurité en assurant la transparence vis-à-vis de tous les États membres concernés sur la base d'images mutuellement validées. Il s'agit d'un élément essentiel du cadre de renforcement de la confiance créé au cours des dernières décennies pour accroître la transparence et la sécurité dans l'ensemble de la zone euro-atlantique.

Toutefois, le 22 mai, les États-Unis ont annoncé qu'ils se retiraient du traité "Ciel ouvert" en raison de la non-application du traité par la Russie et parce que les progrès technologiques limiteraient de plus en plus la valeur ajoutée du traité, ce que notre pays regrette. La récente décision du Benelux de participer à nouveau activement aux vols d'observation à partir de 2021 confirme que le traité reste utile pour notre pays et nous poursuivons sa mise en œuvre étant donné la valeur ajoutée évidente pour notre architecture de contrôle des armes conventionnelles et notre sécurité commune.

Outre les 34 parties au traité "Ciel ouvert", les 23 autres États participants de l'OSCE (qui ne sont pas membres du traité) et les pays partenaires sont également invités en tant qu'observateurs. En tant que présidente, la Belgique promouvra un dialogue ouvert et constructif dans le but de réaffirmer l'importance du traité "Ciel ouvert" et l'engagement des États parties à poursuivre la mise en œuvre du traité.

 

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