Les ministres Wilmès et Kitir félicitent le Programme alimentaire mondial pour leur prix Nobel de la paix

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La vice-première ministre et ministre des affaires étrangères, Sophie Wilmès, et la ministre de la coopération au développement, Meryame Kitir, sont très satisfaites de l'attribution du prix Nobel de la paix au Programme alimentaire mondial (PAM). Le PAM est l'un des partenaires humanitaires privilégiés de la Belgique pour pouvoir répondre rapidement et efficacement aux situations de crise. "La Belgique a fourni un montant record de 26,3 millions d'euros d'aide au lauréat du prix Nobel pour 2020", déclare Meryame Kitir.

26,3 millions d'euros d'aide belge

La politique humanitaire belge est guidée par les principes de "Good Humanitarian Donorship". Ceci est conforme à l'engagement pris par notre pays lors du Sommet humanitaire mondial de 2015. L'un des principes est le financement prévisible des organisations humanitaires afin qu'elles puissent répondre avec souplesse, rapidité et dynamisme à l'évolution des besoins humanitaires.

Le soutien belge au PAM s'inscrit dans ce principe. Grâce à un financement souple et prévisible, le PAM peut réagir rapidement et apporter une aide immédiate et efficace aux personnes dans le besoin, même dans les "crises oubliées" comme le Burkina Faso, la République démocratique du Congo et, bien sûr, le Liban et la Syrie.

En outre, la Belgique soutient également le PAM dans l'utilisation de technologies innovantes et nouvelles pour rendre l'acheminement de l'aide humanitaire encore plus efficace. L'accès humanitaire est souvent entravé par les groupes armés dans les zones de conflit. Grâce au financement belge, par exemple, des drones ont été utilisés.

L’Organisation mondiale de l'alimentation n'a jamais disposé de plus de ressources et les besoins financiers restent élevés. Le nombre de personnes souffrant de malnutrition dans le monde a augmenté en raison des conflits, de la sécheresse et d'autres catastrophes naturelles qui ne font qu'accroître l'insécurité alimentaire et, par conséquent, le besoin d'aide humanitaire. Ce n'est qu'à cause de la pandémie Covid19 que nous constatons une augmentation énorme des "victimes de la famine". La récession mondiale provoquée par le virus menace de plonger 83 à 132 millions de personnes supplémentaires dans la famine.

L'engagement de la Belgique au Conseil de sécurité

Malheureusement, il existe souvent un lien évident entre la famine et les conflits armés. Ils forment un cercle vicieux dans lequel les conflits entraînent des pénuries alimentaires et les pénuries alimentaires sont souvent à l'origine de tensions et de violences.

Sophie Wilmès : « En récompensant le Programme alimentaire mondial des Nations Unies, le comité Nobel souligne le rôle central qu’a pu jouer le PAM pour lutter contre la faim dans le monde et continuer de pacifier les zones de conflits à travers l’aide humanitaire. Son travail doit nous servir d’exemple dans nos actions en tant qu’État afin de contribuer à la construction d’un monde plus stable et plus sûr. La Belgique s’inscrit dans cette démarche. Nous le démontrons chaque jour à travers notre travail au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies. »

Les aspects humanitaires des nombreuses crises dans le monde ont toujours été au cœur du mandat belge en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, qui expire à la fin du mois de décembre. En tant que co-partenaire, notre pays a donc fait des efforts considérables pour renouveler la résolution dite transfrontalière du Conseil de sécurité, qui devrait rendre possible l'aide humanitaire transfrontalière en Syrie.

Des partenaires compétents

L’aide humanitaire est une opération complexe avec une multitude de partenaires sur le terrain qui donnent tous le meilleur de leur expertise. Les ministres Wilmès et Kitir sont donc particulièrement heureux que le PAM, l'un des partenaires les plus importants de la politique humanitaire belge, ait reçu le prix Nobel de la paix.

 

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