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Sécurité / info routière
Le mauvais état de l'infrastructure routière (surtout dans les zones rurales), le manque de discipline des usagers de la route (non-respect des limitations de vitesse, usage répandu du téléphone au volant, etc.) et la vétusté du parc automobile rendent la circulation particulièrement dangereuse, tant pour les piétons que pour les automobilistes. Les usagers de la route vulnérables (piétons, cyclistes) restent considérés par de nombreux chauffeurs comme non-prioritaires.
Lors de ses déplacements routiers, il est recommandé d’adapter sa vitesse, de contrôler régulièrement son itinéraire et de ne pas se baser sur des distances mais sur le temps réel nécessaire. Les routes sont rarement éclairées, la signalisation reste souvent déficiente, surtout lors de travaux, et les feux de signalisation sont régulièrement hors service. En hiver, les routes de montagne peuvent être impraticables. Les routes peuvent être glissantes tant en été qu’en hiver. Il n’est pas exclu de rencontrer des chevaux et des charrettes, des motocyclettes, des vélos, des piétons et d’autres types d'usagers sur les autoroutes. Surtout pendant la nuit, ces usagers de la route présentent un risque car ils sont difficilement visibles. Afin de limiter ces risques, il est plus prudent de circuler de jour et de respecter strictement la réglementation en vigueur.
En journée, il est obligatoire d’allumer les feux de croisement. Les vitesses maximales autorisées sont de 110 km/h sur les autoroutes, 90 km/h pour les routes interurbaines principales, 80 km/h pour les routes secondaires et locales, et 40 km/h en ville et dans les zones résidentielles. Les amendes pour excès de vitesse vont de 30 euros (+10 km/h) à 200 euros. Le permis de conduire peut faire l’objet d’un retrait immédiat, pour une période de 1 à 12 mois, dans les cinq cas suivants :
- dépassement de la vitesse autorisée de plus de 20 km/h ;
- alcoolémie au-delà de 0,5 mg d’alcool dans le sang ;
- non-respect d’un feu rouge ;
- outrage à agent de police ;
- délit de fuite après un accident.
À noter que les voitures avec des plaques d'immatriculation étrangères font l’objet de contrôles très stricts.
Il est interdit de conduire sous l’emprise de l’alcool et l n’existe aucune tolérance pour la consommation d’alcool ou de stupéfiants au volant :
- De 0 mg à 0,3 mg d’alcool dans le sang : amende de 150 euros et retrait de permis d’une durée de six mois ;
- De 0,3 mg à 0,5 mg : amende de 200 euros et retrait de permis d’une durée de 6 mois ;
- Au-delà de 0,5 mg : amende de 400 euros, retrait de permis jusqu’au 24 mois, et garde à vue de 48 à 72 heures, convocation par un magistrat et peine prévue de 10 jours à 3 ans de prison ferme.
Il est recommandé de vérifier si votre assurance couvre également l'Albanie. En cas de doute, mieux vaut contacter votre compagnie d’assurance.
Sécurité / info aérienne
Il y a deux aéroports internationaux en Albanie : Tirana & Kukës (actuellement fermé). Les normes de sécurité y sont conformes aux normes européennes.
Il y a des vols directs réguliers entre Brussels International et/ou Brussels South Charleroi Airport et Tirana, ainsi que des vols charters durant la saison touristique. Des options de vols avec correspondance existent également à partir de Brussels International Airport vers Tirana.
Sécurité / info navigation
En ce qui concerne la navigation locale, les règles de sécurité ne sont pas toujours respectées (embarcations ou bacs surchargés, notamment). Il n’y a des connections maritimes qu’avec l‘Italie et la Grèce au départ de Durrës, Vlorë et/ou Sarandë.
Sécurité / info ferroviaire et bus
Il n’y a pas de connections ferroviaires internationales avec l’Albanie. Les voyages en train ne sont pas conseillés (réseau peu développé, trains peu nombreux, lents et vétustes). Il est préférable de privilégier les voyages en bus en prenant garde aux pickpockets dans les bus.