Menaces hybrides

Au cours des dernières années, la Belgique ainsi que l’UE et l’OTAN, se sont vues confrontées à un nombre important de nouvelles menaces dites « hybrides » en interne, ainsi que dans leur voisinage.

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Les menaces hybrides comptent, entre autres, les attaques cyber, l’ingérence dans des processus électoraux, la désinformation, l’usage des armes chimiques, par exemple Salisbury, le terrorisme, et l’usage de pression économique et financière.

La Belgique est engagée tant au niveau national qu’européen, et de l’OTAN dans le cadre d’une approche globale de la sécurité en travaillant de manière stratégique, coordonnée et cohérente dans l'ensemble des domaines d'action pertinents. Les Etats membres de l’UE et les Alliés membres de l’OTAN sont encouragés à se focaliser sur la préparation du secteur civil et du secteur de la sécurité afin d’augmenter leur résilience nationale.

L’UE et l’OTAN se sont également engagées dans une coopération étroite et constructive. Depuis 2017, l’UE et l’OTAN ont créé conjointement le Centre européen d’excellence pour la lutte contre les menaces hybrides (European Centre of Excellence for Countering Hybrid Threats). Depuis l’été 2018, l’OTAN a également mis sur pied des équipes de soutien contre les activités hybrides, qui fournissent une assistance ciblée et adaptée aux Alliés à leur demande, pour se préparer et réagir aux activités hybrides.