Menaces hybrides

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Le terme « menace hybride » fait référence à une combinaison de techniques ou d'actions, menées par des acteurs étatiques ou non étatiques, visant à affecter négativement ou à nuire à notre pays ou à ses institutions sans être détectées. Les menaces hybrides peuvent inclure les cyberattaques, les actes de sabotage, l'espionnage, l'ingérence dans les processus électoraux, la désinformation, la migration instrumentalisée et l'usage de pression économique ou financière. Notre stratégie de sécurité nationale (2021) identifie les menaces hybrides comme une priorité pour notre pays.

La Belgique est engagée tant au niveau national qu’européen, et de l’OTAN dans le cadre d’une approche globale de la sécurité en travaillant de manière stratégique, coordonnée et cohérente dans l'ensemble des domaines d'action pertinents. Les Etats membres de l’UE et les Alliés membres de l’OTAN sont encouragés à se focaliser sur la préparation du secteur civil et du secteur de la sécurité afin d’augmenter leur résilience nationale. Au niveau national, tous les stakeholders sont réunis au sein de la Plateforme Menaces Hybrides, qui a pour mission de formuler une approche des menaces hybrides pour notre pays.

L’UE et l’OTAN se sont également engagées dans une coopération étroite et constructive. Depuis 2017, l’UE et l’OTAN ont créé conjointement le Centre européen d’excellence pour la lutte contre les menaces hybrides (European Centre of Excellence for Countering Hybrid Threats). Depuis l’été 2018, l’OTAN a également mis sur pied des équipes de soutien contre les activités hybrides, qui fournissent une assistance ciblée et adaptée aux Alliés à leur demande, pour se préparer et réagir aux activités hybrides. Dans un avenir proche, l'UE aura également la possibilité d'envoyer des « Hybrid Rapid Response Teams » dans les États membres et les pays partenaires touchés par une attaque hybride.