Voyager en Guinée : Conseils aux voyageurs

Actualité

Le 5 septembre 2021, un coup d’état a eu lieu, provoquant la destitution du président Alpha CONDÉ et de son gouvernement. La junte militaire, le CNRD (Comité National du Rassemblement et du Développement), dirigé par le Général Mamadi Doumbouya, a mis en place un gouvernement de transition et un Conseil National de Transition (CNT).

Actuellement la situation est relativement calme et les risques sécuritaires semblent limités. Il est recommandé de se munir de sa pièce d'identité (et d’une photocopie) lors de tout déplacement, en cas d’éventuel contrôle. Des manifestations sont parfois organisées, pouvant générer des altercations avec les forces de l’ordre,  avec des victimes. Ces manifestations peuvent paralyser également  une partie du trafic dans certains quartiers de la capitale, souvent autour de l’axe routier Le Prince. Celui-ci sera à éviter lors de manifestations. Des ruptures de stock temporaires de carburant sont possibles dans les stations-service.

Situation sécuritaire générale

La Guinée est régulièrement confrontée à des tensions qui peuvent conduire à des manifestations et des mouvements de foule parfois violents. Les Belges présents en Guinée sont invités à faire preuve de vigilance, à se tenir informés de la situation et à rester loin des éventuelles manifestations et attroupements.

Les Belges qui se rendent en Guinée sont invités à signaler leur présence en s’inscrivant, avant leur départ, sur Travellers Online ou en prenant contact, à leur arrivée, avec l’Ambassade de Belgique à Conakry par téléphone (+ 224 625 25 64 44) ou par mail conakry@diplobel.fed.be. Il est recommandé de privilégier l’inscription en ligne pour les séjours inférieurs à 6 mois.

Les Belges de passage en Guinée sont invités en premier lieu à s’adresser aux autorités locales, à leur agence de voyage, tour-operator ou compagnie aérienne, pour assistance.

Pour l’assistance aux ressortissants belges, veuillez contacter l’ambassade de Belgique à Conakry au +224 625 25 64 44 (durant les heures d’ouverture) ou sur le GSM de garde +224 629 30 24 47. Ce dernier numéro n'est destiné qu'aux urgences consulaires personnelles exceptionnelles en dehors des heures d’ouvertures de l’ambassade.

Au vu de la situation qui prévaut dans la région du Sahel, et principalement au Mali, les voyages non-essentiels dans la région frontalière avec ce pays sont déconseillés. Si des raisons impératives vous amenaient à emprunter la route qui longe cette frontière, il est fortement recommandé de vous renseigner auparavant auprès des autorités locales et de vous déplacer avec prudence.

Criminalité

Comme dans beaucoup de pays, des vols, armés ou non, avec agression ou non, peuvent se produire. Il est conseillé de prendre des précautions (par ex. ne pas porter de bijoux ou autres objets de valeurs de manière ostentatoire), surtout la nuit. Les zones autour des marchés présentent un risque plus élevé.

En voiture, il est recommandé de circuler avec les portes verrouillées et les vitres remontées. Il est également conseillé de ne pas stationner dans les endroits peu éclairés ou peu fréquentés. Il est en général déconseillé de se déplacer la nuit.

La nuit, des barrages policiers peuvent être installés à plusieurs endroits de la ville. Restez courtois mais prudents.

Des coupeurs de route sont régulièrement signalés sur différents axes routiers à l’intérieur du pays. Il est dès lors fortement déconseillé de voyager seul et de se déplacer la nuit en province. Il est recommandé aux voyageurs d’être prudents, de prendre leurs précautions et de se renseigner.

Risques terroristes

Compte tenu du contexte problématique du Sahel et l’insécurité au Mali, le risque terroriste existe dans la sous-région. Les chefs d’état-major des pays de la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis au mois de mai 2022 à Accra, ont conclu  qu’« aucun pays côtier de l’Afrique de l’Ouest n’est en ce moment à l’abri d’une attaque jihadiste. Aucun pays n’est plus menacé qu’un autre, mais tous les pays sont sous la menace d’attaques de groupes armés terroristes ».