Voyager en Turquie : Conseils aux voyageurs

En voyage en Turquie ? Découvrez nos conseils de voyage pour cette destination. Les conseils aux voyageurs ont valeur d’avis et ne sont pas contraignants.

Santé et hygiène en Turquie

Informations sur la santé et l’hygiène en Turquie.
  1. Toujours valable le
  2. Dernière mise à jour le

Coronavirus COVID-19

  • Il est recommandé de vérifier attentivement les conditions d’entrée avant de commencer un voyage à l’étranger. Quelle que soit votre destination de voyage, la vaccination contre le COVID-19 reste bien sûr recommandée.
  • Vous trouverez des informations sur les mesures à prendre lors du retour en Belgique sur le site info-coronavirus 


Conditions d’entrée en Turquie

Toutes les restrictions COVID-19 en Turquie ont été levées et les passagers arrivant en Turquie ne sont plus tenus de fournir une preuve de vaccination ou des résultats de test PCR négatifs. Cependant, les mesures COVID-19 peuvent changer à court terme. Suivez toujours l'actualité et contactez votre compagnie aérienne ou les autorités turques (Ministère turc de la Santé, tél. 112) pour obtenir les dernières informations avant de voyager.

 

Mesures en vigueur en Turquie

Quel que soit leur statut vaccinal, les personnes présentant des symptômes doivent respecter une période d'isolement de 7 jours à compter de l'apparition des symptômes. Les personnes sans symptômes doivent respecter une période d'isolement de 7 jours à partir du moment où le premier test PCR a été effectué. L’isolement prend fin à la fin du 7ème jour si les symptômes ont disparu ou sont légers et à condition, le cas échéant, que la dernière prise d’antipyrétique (médicament contre la fièvre) remonte à plus de 24h. Après la fin de la période d'isolement, les personnes doivent porter un masque buccal pendant encore 10 jours et garder la distance nécessaire.

Plus d'informations

Liens utiles pour suivre la situation belge:

Ambassade de Belgique en Turquiele site belge d'informations sur le corona et le SPF Affaires étrangères.

Liens utiles pour suivre la situation Turque:

Ministère de la Santé Turquie

 

Coûts/infrastructure soin médicaux

L’infrastructure médicale est satisfaisante, mais les honoraires dans les institutions privées peuvent s’avérer très élevés. Il est donc fortement recommandé de souscrire, avant le départ, une assurance complémentaire couvrant soins de santé et rapatriement et de contacter, en cas d’hospitalisation, votre société d'assurance et/ou votre mutuelle. Attention à l’escroquerie médicale qui vous ferait payer des examens coûteux mais inutiles. Exigez toujours votre droit de regard sur votre dossier.

 

Risque eau potable et alimentation

On évitera de boire de l’eau courante.

L’alimentation ne pose pas de problème particulier.

 

Vaccinations

Voir cette page

 

Risques sanitaires particuliers

La fièvre de tiques est provoquée par un virus (flavivirus). La maladie peut se rencontrer dans les régions rurales et boisées de la Turquie centrale et les régions côtières de la Mer Noire. Elle est provoquée par les morsures de tiques contaminées. En 2010, en Turquie, plusieurs personnes y ont succombé.
 
Les symptômes les plus fréquents de maladies provoquées par les tiques sont : Fièvre, tache rouge persistante pouvant s’agrandir, articulations douloureuses, fatigue, état de grippe, paralysie et mal de tête. 

Précautions à prendre contre les tiques:

  • Portez des vêtements de couleur(s) claire(s) couvrant bras et jambes.
  • Restez sur les chemins / sentiers signalés ; évitez les hautes herbes et les broussailles.
  • Appliquez des insectifuges sur la peau exposée.
  • Inspectez sur votre corps les parties ayant été exposées et enlevez immédiatement les tiques éventuelles à l’aide d’une pincette ou une pince à tiques spéciale. L’élimination rapide diminue considérablement les chances de transmission d’agents infectieux. Veillez à enlever complètement la tique et à désinfecter l’endroit de la morsure.

 Les autorités turques peuvent administrer un vaccin antipolio par voie orale à tous passagers qui voyagent via la Turquie vers l’Afghanistan, l’Inde, le Pakistan, le Nigéria et le Tadjikistan. Ceci sur recommandation de l’OMS qui estime que la poliomyélite pose un risque dans ces pays.
 
En octobre 2013, des cas de polio ont également été signalés en Syrie. Étant donné que des centaines de milliers de réfugiés syriens séjournent en Turquie, la vaccination contre la polio est fortement recommandée pour les voyages vers la Turquie, en particulier pour les régions présentant de grandes concentrations de réfugiés syriens telles que la zone frontalière et l’ensemble des grandes villes. 

 

Le tourisme médical

Le tourisme médical à destination de la Turquie connaît un succès grandissant, notamment pour les prix attractifs qui sont offerts, par exemple via une formule all in comprenant le vol, l’hôtel, les transferts et l’opération, qui sont nettement plus attractifs que les prix pratiqués en Belgique ou en Europe. Toutefois, l’aspect économique ne devrait pas être le seul critère à considérer pour prendre la décision de se faire traiter en Turquie.

L’ambassade et le consulat général de Belgique attirent l’attention des personnes qui souhaitent se rendre en Turquie pour des soins ou opérations, également esthétiques, sur les risques potentiels et leurs conséquences dont elles peuvent être victimes. Le seul recours possible en cas de problèmes liés à des soins ou traitements médicaux ou esthétiques sera d’entamer une procédure judiciaire, lourde et coûteuse, via un avocat local pour tenter de faire valoir ses droits. Ni l’ambassade à Ankara ni le consulat général de Belgique à Istanbul ne peuvent apporter un quelconque soutien en la matière.

Pour plus d'informations: Site internet des autorités turques sur le tourisme médical.

 

La rage

Tant dans les villes turques qu'à la campagne et dans les centres touristiques, il y a un grand nombre de chiens errants. Ces animaux peuvent montrer un comportement agressif et peuvent être particulièrement dangereux pour les jeunes enfants.

La rage est une maladie transmissible dont l'infection peut être occasionnée par une morsure, une égratignure ou un léchage d'un animal infecté. La rage est une maladie mortelle, pour laquelle -une fois qu'il y a des symptômes- il n'existe aucun traitement.

En cas de contact avec un animal susceptible d'être infecté par la rage, la plaie doit être soigneusement lavée au savon et une visite urgente à l'hôpital ou chez le médecin doit être effectuée pour se faire administrer un vaccin contre la rage.

Il est donc recommandé de rester à l'écart des chiens errants. Une vaccination préventive contre la rage avant le départ est recommandée.