Voyager en Afrique du Sud : Conseils aux voyageurs

En voyage en Afrique du Sud ? Découvrez nos conseils de voyage pour cette destination. Les conseils aux voyageurs ont valeur d’avis et ne sont pas contraignants.

Santé et hygiène en Afrique du Sud

Informations sur la santé et l’hygiène en Afrique du Sud.
  1. Toujours valable le
  2. Dernière mise à jour le

COVID-19

À l'heure actuelle, il n'existe pratiquement aucune restriction de voyage liée au COVID, mais il est important d'être bien informé et préparé à voyager.

Lors de la préparation d'un voyage, il est donc essentiel de connaître les mesures applicables à la fois dans le pays de destination et dans les pays de transit.

Si vous tombez malade au cours d'un voyage, il est généralement conseillé de ne pas sortir tant que vous vous sentez malade. S'il s'agit d'un cas confirmé de COVID-19, soit par un autotest, soit par un diagnostic clinique de votre médecin généraliste, il est recommandé de rester dans votre logement et de vous isoler pour éviter toute propagation.

En cas de maladie, il est important de limiter la propagation du virus sur le plan social. Si vous devez sortir, il est fortement recommandé de rester à une distance d'au moins 1,5 mètre des autres. Portez un masque si vous rencontrez d'autres personnes, en particulier celles dont la santé est fragile et évitez les lieux très fréquentés.

 

Toutes les mesures sanitaires relatives à la COVID-19 ont été supprimées. Aucun certificat de vaccination ou test PCR négatif n’est requis pour entrer en Afrique du Sud.

Tous les voyageurs doivent être conscients des risques pour leur santé lorsqu'ils voyagent. Il est important de vérifier votre destination avant de partir pour connaître les risques et vous préparer en conséquence.

Nous vous recommandons de lire attentivement les conseils « santé et l’hygiène ». Vous les trouvez sur Santé et hygiène.


Crise de l’eau dans la région du Cap

Une sécheresse sévère touche la région du Cap et engendre une crise de l’eau sans précédent. Des restrictions d’eau très importantes sont requises pour s’adapter au phénomène (50 l d’eau par jour et par personne à compter du 1er février). Les autorités locales demandent aux habitants et aux visiteurs d’adapter leur comportement afin de respecter ces restrictions.

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Avant le départ, il est donc conseillé de se renseigner sur les mesures prises par les hôtels, et autres lieux d’hébergement réservés, qui pourraient ne plus fournir un accès illimité à l’eau du réseau municipal.


Coûts/infrastructure soins médicaux 

L’infrastructure médicale et les soins prodigués sont généralement de bonne qualité. En cas d’urgence, les patients sont dirigés vers des hôpitaux privés. Avant toute admission, ces hôpitaux exigent le paiement d’une caution qui peut atteindre ou dépasser € 10.000, rétribué par carte de crédit. Il est donc vivement recommandé d’avoir une assurance qui règle elle-même le paiement de cette caution.

Lors de voyages itinérants, surtout dans les régions reculées, il est conseillé de se munir d’une pharmacie de secours dûment remplie.


Risque eau potable et alimentation

L'eau du robinet est normalement potable dans l'ensemble du pays. Les aliments achetés et les plats servis dans les restaurants peuvent, en général, être consommés sans crainte.


Vaccinations

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Risques sanitaires particuliers


Malaria

Il y a aucun risque de malaria dans la plupart du pays. Néanmoins, la malaria est présente dans certaines provinces du nord du pays (et le long des frontières avec le Zimbabwe et le Botswana): Mpumalanga, Limpopo, KwaZulu-Natal (surtout dans les régions humides autour de Santa Lucia), ainsi que dans la région où se situe le parc Krüger, aux frontières avec le Mozambique, le Swaziland et le Zimbabwe. Ce risque est présent toute l’année, mais encore davantage entre octobre et juin.

Dans ces régions il est fortement conseillé de dormir sous une moustiquaire, d'utiliser des produits anti-moustiques contenant du DEET et de prendre un produit prophylactique pour les courts séjours. En fonction de votre état général, votre médecin vous indiquera le type de traitement le mieux adapté.

Diarrhée du voyageur et Cholera

Les mesures visant à prévenir la diarrhée du voyageur, telles le lavage des mains et la désinfection de l'eau potable, sont essentielles.

Dans le traitement de la diarrhée, il est primordial de prévenir et de traiter la déshydratation. Pour prévenir la déshydratation, on peut utiliser des solutions salines spéciales, disponibles en pharmacie.

Il vaut mieux éviter les anti-diarrhéiques en vente dans les pharmacies locales ; ceux-ci sont le plus souvent inefficaces voire même dangereux.

SIDA, hépatites B et C

Le Sida est une pandémie très répandue en Afrique du Sud. Il convient d’être vigilant face aux risques d’infection (également lors de transfusions sanguines). Toute mesure de prévention est indispensable. Les victimes d'agression (viol) doivent immédiatement consulter un médecin.

Les personnes qui voyagent en Afrique du Sud doivent se faire vacciner contre l’hépatite A, et une vaccination contre l’hépatite B est également recommandée.

Tuberclose

Un foyer de tuberculose très résistante a été diagnostiqué dans le Kwazulu-Natal, aux environs de Durban, et dans le Gauteng, aux environs de Johannesbourg. En cas de toux persistante et de fortes fièvres, il est conseillé de consulter un médecin.

Bilharziose

Ne vous promenez pas pieds nus dans des eaux stagnantes.

Hautes altitudes

Les voyageurs qui souhaitent parcourir à pied la région du Drakensberg, devront vérifier si leur condition physique leur permet d'être actifs à de telles altitudes. Monter en haute altitude comporte des risques même pour les personnes en bonne santé. Prenez contact avec l'Institut de Médecine Tropicale avant votre départ.

Baignades

La prudence est de rigueur quand vous vous baignez en Afrique du sud. Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire). Avant toute baignade en rivière, il est indispensable de se renseigner auprès des responsables touristiques (guides, agences, bureaux d’information…) ou des hôteliers.

Des courants invisibles ou de fortes vagues peuvent emporter et éventuellement noyer le nageur. La présence de requins peut encore augmenter le danger. Il est vivement conseillé d’éviter les lieux isolés et de se baigner uniquement sur des plages surveillées.

Des noyades ou des quasi-noyades se produisent  régulièrement le long du littoral sud-africain. En plus des marées accompagnées de fortes vagues, ces côtes connaissent des courants d’arrachement (rip currents). Ce sont de forts courants perpendiculaires à la côte en direction de la mer. Ils sont connus des sauveteurs mais pratiquement invisibles pour les personnes non averties qui peuvent être surprises par leur profondeur et leur force.

Si vous être pris dans un tel courant, ne luttez pas (risque d’épuisement et de noyade), nagez dans le sens le courant jusqu’à ce que celui-ci diminue d’intensité puis nagez en oblique pour gagner le rivage.

National Sea Rescue Institute Emergency Numbers

Les requins, dont le grand blanc, sont très présents sur tout le littoral sud-africain. On dénombre chaque année une dizaine d’incidents, impliquant majoritairement surfeurs et body-boarders. Dans la péninsule du Cap, l’organisation Shark Spotters (tél : 078 174 42 44) a mis en place un système de surveillance de certaines plages (notamment Muizenberg) et d’alerte en temps réel. Des attaques de requins ont été signalées à Port St Johns. La région de Durban est dotée de filets anti-requins installés au large de la plupart des plages.