Voyager en Équateur : Conseils aux voyageurs

En voyage en Équateur ? Découvrez nos conseils de voyage pour cette destination. Les conseils aux voyageurs ont valeur d’avis et ne sont pas contraignants.

Sécurité générale en Équateur

Informations sur la sécurité générale en Équateur.
  1. Toujours valable le
  2. Dernière mise à jour le

Les régions dangereuses pour les touristes sont les provinces frontalières avec la Colombie : partie nord des provinces d'Esmeraldas, Carchi, Sucumbíos et Napo, qui présentent un risque d'enlèvements et où il y a récemment une montée de violences. Il est déconseillé de voyager dans cette région.

De même pour les zones d'exploitation pétrolière et sylvestre de l'Amazonie. Les déplacements sur les rivières frontalières de Mataje, San Juan, San Miguel y Putumayo sont fortement déconseillés. La frontière avec le Pérou est encore minée à certains endroits, il convient donc de ne pas s'écarter des chemins fréquentés.


Criminalité

La criminalité reste encore très importante: vols, agressions à main armée, enlèvements express, meurtres, vols de voiture perpétrés sous la menace ou accompagnés de violence, ainsi que délits sexuels.

De manière générale, il est recommandé de :

  • Circuler avec peu d’argent et une copie de son passeport ;
  • Ne pas résister en cas d’agression ;
  • En cas d’attaque, il convient de ne jamais regarder les agresseurs dans les yeux et d’obtempérer à leurs ordres sans tenter de résister, afin d’éviter une réaction plus violente de la part des agresseurs.
  • Ne pas faire étalage de richesses (bijoux, appareils photos ou ordinateurs) et ne jamais perdre ses objets personnels de vue;
  • Surveiller ses bagages dans les transports en commun et les aéroports ;
  • Eviter de circuler de nuit, en véhicule particulier comme dans les transports en commun: les autobus interprovinciaux ont été régulièrement rackettés par des bandes de malfaiteurs qui n’hésitent pas à faire usage de leurs armes sur les passagers ; quand bien même vous souhaitez voyager de nuit, choisissez  une compagnie qui propose des bus dits « ejecutivos », plus sûrs que les autres puisqu’ils font moins d’arrêts sur la route et procèdent à l’enregistrement de leurs passagers, et de surcroit sont plus confortables.
  • Il est fortement déconseillé de prendre des taxis au hasard dans la rue surtout la nuit. Il convient donc de demander aux gérants de restaurants, d’hôtels, etc. d’appeler des centrales de réservation de taxis et de faire enregistrer par l’établissement le numéro du taxi pris. Le nombre d’enlèvements « express » est en augmentation surtout à Quito et à Guayaquil, souvent d’ailleurs avec la complicité du chauffeur de taxi non-enregistré.
  • Privilégiez la réservation de taxis par téléphone à travers les centrales, à défaut prenez un taxi officiel (jaune avec une immatriculation à 4 chiffres collée sur les côtés et le pare-brise). Les taxis officiels sont progressivement munis d’un GPS, de caméras et de boutons de panique qui permettent à la police de localiser le véhicule, de filmer ce qui s’y passe et surtout d’intervenir le cas échéant (pression du bouton de panique).
  • Etre prudent lors de rencontres dans les bars, les discothèques et les lieux publics, ne pas accepter de cigarette ou de boisson offerte par un inconnu. Une pratique tend en effet à se répandre, consistant à droguer des personnes au moyen d’une poudre à l’effet anesthésiant connue sous le nom de "scopolamine" (qui peut être diffusée par bombe aérosol, versée dans les boissons, contenue dans des cigarettes, ou même dans des dépliants publicitaires) pour ensuite les dévaliser. Des cas de viols ont été signalés;
  • Etre prudent en cas de retrait important d’argent au guichet d’une banque. Un type d'agression est dénommé "Saca Pinta" et , consiste à agresser à la sortie d'une banque des personnes venant d'effectuer un retrait. Les malfaiteurs sont prévenus par un complice pouvant être un employé de la banque ou un client faisant la queue.
  • Ne jamais faire de camping sauvage.


En cas de vol ou de perte d’objets ou de documents personnels :

  • Faire, dans les plus brefs délais, une déclaration de perte ou de vol auprès du Bureau de Police le plus proche ;
  • Prendre contact avec le Consul honoraire compétent (Quito ou Guayaquil) pour la délivrance d’un titre de voyage provisoire si nécessaire.

Les villes de Guayaquil et Quito présentent plus de risques de sécurité, la vigilance est de mise. La plupart des autres villes touristiques (Baños, Cuenca, Esmeraldas, Lago Agrio, Manta, Santo Domingo, Vilcabamba) ne sont pas épargnées par la délinquance et il convient d’être prudent également.

Quito, les quartiers populaires au sud de la ville ainsi que de l'extrême nord de la ville, généralement peu fréquentés par les étrangers car présentant peu d'intérêt touristique, sont peu conseillés. Soyez particulièrement prudent dans le quartier de la « Mariscal », lieu de vie nocturne, où beaucoup de cas d’agressions ont été reportés (vols, abus sexuels, agressions, …) essentiellement en soirée et en pleine nuit.  D’autres quartiers tels que « la Floresta »,  et les lieux touristiques comme le téléphérique, « le Panecillo », les parcs « La Carolina » et « El Ejido » et la ville coloniale (centre historique) présentent également un risque de criminalité élevé, surtout quand vous vous déplacez seul (mieux vaut toujours se promener en groupe). Cela vaut également pour les randonnées sur les flancs du Pichincha où une extrême vigilance est recommandée, même en groupes. 

Guayaquil, il est vivement conseillé de limiter ses déplacements au boulevard bordant le fleuve (Malecon 2000), au quartier Santa Ana, Las Peñas et aux rues commerçantes du centre-ville.

On a signalé plusieurs viols à Montañita, une station balnéaire prisée des jeunes et des routards dans la province de Manabí. Deux jeunes femmes argentines ont été assassinées fin février 2016. Nous conseillons la plus grande vigilance.

Esmeraldas la sécurité est toute relative. On signale assez fréquemment des agressions au bord de mer, ainsi que lors des visites en canoë de la forêt de palétuviers ("manglares").

Des cas d’agression sur des touristes étrangers ont été reportés dans des bus de nuit circulant sur la « Route du soleil » (Guayaquil-Manta). Il est donc recommandé de ne pas emprunter ce moyen de circulation la nuit en Equateur.