Voyager en Équateur : Conseils aux voyageurs

En voyage en Équateur ? Découvrez nos conseils de voyage pour cette destination. Les conseils aux voyageurs ont valeur d’avis et ne sont pas contraignants.

Sécurité générale en Équateur

Informations sur la sécurité générale en Équateur.
  1. Toujours valable le
  2. Dernière mise à jour le

En raison de l’instauration de l’état d’urgence le 8 janvier 2024 et de l’escalade de violence dans différentes régions du pays, les voyages non-essentiels vers l’Équateur sont actuellement déconseillés. Il est recommandé aux Belges se trouvant sur place de faire preuve d’une extrême prudence sur l’ensemble du territoire et d’éviter en particulier de se rendre dans les provinces de Guayas (en ce compris Guayaquil) et d’Esmeraldas.

En outre, la partie nord des provinces frontalières avec la Colombie (Esmeraldas, Carchi, Sucumbíos et Napo) reste dangereuse pour les voyageurs, en raison d’un risque d'enlèvements et qui et d’une flambée de violence. Il est déconseillé de se rendre dans cette région.

Cela s’applique également aux zones d'exploitation pétrolière et sylvestre de l'Amazonie. Il est fortement déconseillé de circuler sur les rivières frontalières de Mataje, San Juan, San Miguel y Putumayo. Dans la zone frontalière avec le Pérou, il existe encore, par endroits, des champs de mines. Il convient donc de ne pas s'écarter des routes principales.


Criminalité

La criminalité reste encore très importante: vols, agressions à main armée, enlèvements express, meurtres, vols de voiture perpétrés sous la menace ou accompagnés de violence, ainsi que délits sexuels.

De manière générale, il est recommandé de :

  • Circuler avec peu d’argent et une copie de son passeport ;
  • Ne pas résister en cas d’agression ;
  • En cas d’attaque,  ne jamais regarder les agresseurs dans les yeux et de leur obéir sans tenter de résister, afin d’éviter une réaction plus violente de leur part;
  • Ne pas faire étalage de richesses (bijoux, appareils photos ou ordinateurs) et ne jamais perdre ses objets personnels de vue;
  • Surveiller ses bagages dans les transports en commun et les aéroports ;
  • Éviter de circuler de nuit, que ce soit avec e son véhicule personnel ou en transports en commun: les autobus interprovinciaux sont régulièrement rackettés par des bandes de malfaiteurs qui n’hésitent pas à faire usage de leurs armes sur les passagers.  Si vous souhaitez malgré tout voyager de nuit, choisissez  une compagnie qui propose des bus dits « ejecutivos », plus sûrs que les autres puisqu’ils font moins d’arrêts sur la route, qui procèdent à l’enregistrement de leurs passagers, et de surcroit sont plus confortables.
  • Ne pas  prendre des taxis au hasard dans la rue, surtout la nuit. Il convient donc de demander aux gérants de restaurants, d’hôtels, etc., d’appeler des centrales de réservation de taxis et de leur demander de noter le numéro du taxi. Le nombre d’enlèvements «express» est en augmentation, surtout à Quito et à Guayaquil, souvent d’ailleurs avec la complicité de chauffeurs de taxi non-enregistrés.
  • Privilégier la réservation de taxis par téléphone à travers les centrales. À défaut, prenez un taxi officiel (jaune avec une immatriculation à 4 chiffres collée sur les côtés et le pare-brise). Les taxis officiels sont progressivement munis d’un GPS, de caméras et de boutons d’alerte qui permettent à la police de localiser le véhicule, de filmer ce qui s’y passe et surtout d’intervenir le cas échéant (presser le bouton d’alerte).
  • Être prudent lors de rencontres dans les bars, les discothèques et les lieux publics, ne pas accepter de cigarettes ou de boissons d’inconnus. Une pratique tend en effet à se répandre, consistant à droguer des personnes au moyen d’une poudre anesthésiante connue sous le nom de "scopolamine" (qui peut être diffusée par bombe aérosol, versée dans les boissons, insérée dans des cigarettes, ou même dans des dépliants publicitaires) pour ensuite les dévaliser. Des cas de viols ont été signalés;
  • Faire preuve de prudence lorsqu’on  retire de l’argent, que ce soit au guichet d’une banque ou à un distributeur. La "Saca Pinta", une nouvelle forme d’agression, consiste à voler les personnes venant d'effectuer un retrait d’argent. Les malfaiteurs sont prévenus par un complice pouvant être un employé de la banque ou un client faisant la queue;
  • Ne jamais faire de camping sauvage.


En cas de vol ou de perte d’objets ou de documents personnels :

  • Faire, dans les plus brefs délais, une déclaration de perte ou de vol auprès du bureau de police le plus proche ;
  • Prendre contact avec le consul honoraire compétent (Quito ou Guayaquil) pour la délivrance d’un titre de voyage provisoire, si nécessaire.

Les villes de Guayaquil et Quito sont les plus dangereuses, la vigilance y est de mise. La plupart des autres villes touristiques (Baños, Cuenca, Esmeraldas, Lago Agrio, Manta, Santo Domingo, Vilcabamba) ne sont pas épargnées par la délinquance non plus et il convient d’être prudent également.

À Quito, les quartiers populaires au sud de la ville ainsi que de l'extrême nord de la ville sont
à éviter.  Soyez particulièrement prudent dans le quartier de la « Mariscal », lieu de vie nocturne, où beaucoup de cas d’agressions ont été signalés (vols, abus sexuels, agressions, …), surtout le soir et la nuit.  D’autres quartiers, tels que « la Floresta »,  et les lieux touristiques comme le téléphérique, « le Panecillo », les parcs « La Carolina » et « El Ejido » et la vieille ville (centre historique) présentent également un risque élevé de criminalité, surtout quand vous vous déplacez seul (mieux vaut toujours se déplacer en groupe). Cela vaut également pour les randonnées sur les flancs du Pichincha, où une extrême vigilance est recommandée, que vous vous y rendiez seul ou en groupe. 

À Guayaquil, il est vivement conseillé de limiter ses déplacements au boulevard bordant le fleuve (Malecon 2000), au
x quartier Santa Ana et Las Peñas, et aux rues commerçantes du centre.

Plusieurs viols ont été signalés à Montañita, une station balnéaire populaire de la province de Manabí. Deux jeunes femmes argentines ont été assassinées fin février 2016. Nous conseillons la plus grande vigilance.

À Esmeraldas, il y a de sérieux problèmes de sécurité. On signale régulièrement des vols au bord de mer, ainsi que lors d’excursions en bateau dans la forêt de palétuviers ("manglares").

Des cas d’agression sur des touristes étrangers ont été raportés dans les bus de nuit circulant sur la « Route du soleil » (Guayaquil-Manta). Il est donc recommandé de ne pas faire ce déplacement de nuit.