Qui sommes-nous ?

Nous sommes la Direction générale de la coopération au développement et de l'aide humanitaire (DGD), connue du public sous le terme générique de "Coopération belge au développement". Depuis 2002, nous faisons partie intégrante du département gouvernemental des affaires étrangères, du commerce extérieur et de la coopération au développement.

Transparence de l’Aide

Avec la signature de l’Initiative internationale pour la Transparence de l’Aide (IITA) en 2012 et l’accord sur le nouveau « Common Open Standard » au Forum de haut niveau sur l’Efficacité de l’aide, à Busan, en 2011, la Belgique s’est engagée sans équivoque en faveur d’une aide transparente.
  1. Dernière mise à jour le

La transparence est un des cinq éléments clés de l’agenda sur l’Efficacité de l’Aide (formulé dans la Déclaration de Paris) et a été traduite en promesses concrètes dans le Programme d’Action d’Accra (1).

L’importance de la transparence pour l’efficacité de l’aide se manifeste à différents niveaux :

  • les pays partenaires ont besoin d’informations détaillées prévisionnelles sur les flux d’aide afin de pouvoir planifier et composer leurs propres budgets ainsi que d’informations actualisées sur les flux d’aide réalisés afin de pouvoir suivre la planification,
  • la communauté de donateurs a besoin d’informations prévisionnelles détaillées pour une division du travail nationale et internationale et pour pouvoir intervenir à temps,
  • les instituts de recherche et le Comité d’aide au développement de l’OCDE ont besoin de ces informations pour leurs analyses, études de fond et évaluations,
  • les citoyens, à la fois des pays donateurs et des pays partenaires, ont besoin que leurs gouvernements puissent compter sur ces informations.

Une transparence ciblée requiert :

  • que les informations soient facilement accessibles par toutes les personnes intéressées et soient donc publiées en ligne
  • et que des normes (si possible mondiales) soient utilisées, tant en termes de contenu (paramètres, informations précises) que de forme (classifications concrètes, codes, moments auxquels la publication de nouvelles données peut être attendue, conventions en matière de logiciels).
     

IITA


Afin de promouvoir cette transparence et de lui donner corps, l’Initiative internationale pour la Transparence de l’Aide (IATI) a été lancée lors du Forum de haut niveau sur l’Efficacité de l’aide, en 2008, à l’initiative de divers donateurs bilatéraux, pays partenaires et ONG.

Les signataires de l’Initiative s’engagent à mettre réellement en pratique les engagements du Programme d’Action d’Accra relatifs à la transparence, en publiant régulièrement toutes les informations pertinentes concernant leurs flux d’aide.

Pour ce faire, l’IITA a élaboré une norme portant à la fois sur le format technique et sur le contenu requis. Les signataires de l’IITA publient les données sur leur propre site Internet et communiquent l’URL précise à l’IITA, laquelle la consigne dans un « Registre ». Les moteurs de recherche et autres applications (plates-formes de gestion de l’aide dans les pays partenaires, cartes interactives, etc.) peuvent ainsi trouver et traiter les informations automatiquement.
 

Common Open Standard


Le succès de l’IITA a débouché sur un accord entre tous les donateurs de la CAD sur un nouveau Common Open Standard portant sur la publication des données relatives à l’aide, qui combine, d’une part, les nouveautés techniques et les modifications du contenu de l’IITA et, d’autre part, la qualité et la comparabilité des statistiques de la CAD.

Cet aboutissement provisoire a donné corps à une norme détaillée, ouverte et accessible, uniforme à travers le monde.
 

Implementation schedule common standard - Belgium

(1) Programme d’Action d’Accra (2008), §24 partim : les donateurs diffuseront publiquement

  • de manière régulière, des informations détaillées et actualisées sur le volume, l’affectation et, lorsqu’ils sont disponibles, les résultats des dépenses consacrées au développement,
  • des informations à jour sur les engagements annuels et les versements réellement effectués,
  • de manière régulière, des informations actualisées sur leurs plans de dépenses et/ou de mise en œuvre sur trois à cinq ans, comportant au minimum les affectations de ressources indicatives et s’efforceront de lever toute contrainte les empêchant de communiquer ces informations.